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Pourquoi ?

Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement unitaire.
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie ! 

Bon Blog
Pour "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !"

Etienne Doussain 

 

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Contact "Noisy Solidaire, à gauche vraiment !"

onaledroitdevoirrouge@orange.fr

18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 15:55
Cliquez sur le lien

UN VRAI ACCORD A COPENHAGUE!
A quelques heures de la fin de négociations cruciales, la Conférence de Copenhague est proche d'un échec.

Les dirigeants du monde entier sont arrivés à Copenhague et ont entamé le round final de négociations directes. Chacun d'entre eux devra décider de prendre la stature d'un héros ou au contraire de provoquer un échec collectif. Mais ils n'agiront que si nous agissons aussi.

Un mouvement mondial s'est construit progressivement dans l'objectif de peser sur cette échéance. Il est temps à présent d'exercer une dernière fois une pression massive -- à travers un appel citoyen mondial en faveur d'un vrai accord qui arrêtera la catastrophe climatique. Dans les prochaines 48 heures nous avons la possibilité de construire la plus grande pétition jamais signée. Les noms des signataires sont actuellement lus à haute voix à l'intérieur de la conférence. Signez la pétition ci-dessous et faites passer le message à vos amis:

 
Pétition aux 110 Présidents et Premiers Ministres présents à Copenhague:

Nous appelons chacun d'entre vous à faire face à ses responsabilités en acceptant les concessions nécessaires à la résolution de cette crise historique. Les pays riches doivent proposer des financements justes et tous les pays doivent fixer des objectifs de réduction des émissions ambitieux. Nous vous appelons à ne pas quitter Copenhague sans un accord juste, ambitieux et contraignant qui protègera le monde d'un réchauffement mondial de 2 degrés aux conséquences désastreuses.
Signez la pétition pour un Vrai Accord ci-dessous
Signez la pétition
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Ci-dessus, une des 3000 veillées et rassemblements pour le climat qui ont eu lieu dans 140 pays le 12 décembre
13,706,523

13,706,523 ont signé l'appel.
Ensemble, allons jusqu'à 15,000,000

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 16:51
Cette video a été réalisée par une étudiante dans le cadre de ses études en biologie, afin d’alerter sur la pollution de l’eau en France et les différents problèmes qui entrent en jeu : pollutions agricole, industrielle, humaine… Un rappel bienvenu.




Et n'oubliez pas ce lien utile pour la grave question de l'EAU :

http://www.eauxglacees.com
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 16:43
Par ces temps de chute de mur que l'on ne regrette pas - même que l'on en attend d'autres comme celui des territoires occupés de Palestine, de Chypre ou le long de la frontière américaine côté mexicain, par exemple - il est plutôt réconfortant de voir (et d'entendre !) un acteur qui va droit au coeur d'un sujet qui fait honte ...

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur le lien :
http://www.salah-hamouri.fr/

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 11:31
Voila un rapport qui en dit long sur l'évolution de la notion d'une France "terre d'asile" à laquelle nous tenons.

D'aucuns ouvrent un sombre débat sur un concept que la construction européenne aurait du balayer, parait-il, celui de l'identité nationale... Pour quels obscurs ou noirs calculs (électoraux, sans doute !) ?
Pour quel monde à venir ? Pour quel repli héxagonal, gros de dangers pour les libertés ?

Soyons très attentifs à ces chemins que l'on veut nous faire emprunter ! Ils ressemblent à des retours en arrière de sinistre mémoire ...

La Cimade publie son 9ème rapport sur les centres et locaux de rétention administrative

Dans la neuvième édition de son rapport sur les centres et locaux de rétention administrative, La Cimade dresse un état des lieux pour l'année 2008 des conditions d'enfermement des étrangers, des conséquences des quotas d'expulsion, avec en toile de fond la réforme de l’intervention associative auprès des personnes retenues.

Les actions juridiques entreprises par La Cimade et ses partenaires associatifs devant le tribunal administratif de Paris et le Conseil d’Etat, ont permis de faire reconnaître que la mission associative en rétention devait impérativement comporter une aide concrète et effective à la rédaction des recours pour garantir les droits des étrangers retenus. Le caractère national de cette mission a aussi permis à La Cimade d’assurer son rôle de témoignage, tout aussi essentiel pour la défense des droits des personnes. Ce rapport est une nouvelle fois l’occasion pour nous d’exercer ce devoir de témoignage.

Il se fonde sur le travail et les informations récoltées au quotidien par les intervenants de La Cimade en rétention dans les 23 CRA en France et en outre-mer, et dans 12 locaux de rétention. Nous écrivions dans notre précédent rapport, publié en avril 2008, que la politique du chiffre se traduisait par une réduction des droits des étrangers placés en rétention. Interpellations absurdes, violences dans les CRA, placements des familles, expulsions des malades, désespoir et révolte : le constat est le même, en pire, pour 2008.

Dans le même temps, l’industrialisation de la rétention administrative se poursuit. Le centre de rétention du Mesnil-Amelot II devrait entrer en activité au début 2010. Cinquante millions d’euros ont été dépensés pour ses 240 places, son système de surveillance et de cloisonnement ultra-moderne, son espace spécial pour l’enfermement de familles et d’enfants, ses caméras, ses barbelés, etc. C’est un véritable camp d’internement administratif qui accueillera prochainement plus d’étrangers qu’il n’y a d’électeurs dans cette petite commune de Seine-et-Marne.

Le Rapport Cimade 2008 sur les centres et locaux de rétention administrative veut mettre en lumière cette poursuite de la criminalisation des migrants et de la systématisation de leur enfermement. Plus que jamais, la lutte contre ce processus réclame la mobilisation de toutes celles et de tous ceux qui sont attachés avant tout à l’humanité et à la défense des droits et libertés fondamentales des personnes.

Le rapport (418 pages donc prenez votre temps !):

cliquez sur le lien
rapportRetention_2008.pdf rapportRetention_2008.pdf
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 10:00
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 18:38

Adresse aux militant(e)s de l’eau

 

La crise politique, sociale, environnementale, culturelle, sans précédent, qui affecte la France, comme l’Europe et le reste du monde, serait nous dit-on soluble dans la « croissance verte ». Le tsunami vert des élections européennes confirmerait le constat. L’enjeu est historique. Le nouveau capitalisme vert s’y prépare avec allégresse. Au vu des périls, imminents, quand les « grands récits » ne font plus recette au niveau national, seule une mobilisation sans précédent, au plus près des territoires, qui engage à de nouvelles coalitions d’intérêts associant toutes celles et ceux attachés à l’hypothèse d’un monde vivable, apparaît de nature à repousser le spectre d’une nouvelle catastrophe annoncée.

 

Lire la suite, cliquez sur le lien ci-dessous :

 

http://www.eauxglacees.com/Adresse-aux-militant-e-s-de-l-eau?var_mode=calcul 

 

On ne peut, d'ailleurs, que recommander à chacun(e) d'aller de temps en temps sur ce site. Vous verrez, c'est instructif !

Dans la colonne de gauche, vous avez un lien direct ...

 

On a le droit de voir rouge

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 19:55
La semaine dernière, la remise d'un rapport au ministre de l'écologie avait attiré notre attention.

Le journal l'Humanité a eu la bonne idée de publier plusieurs contributions sur le thème du coût de la biodiversité. Pas de raison pour se priver d'une publication supplémentaire tant le débat nous apparaît important. C'est un peu long, certes. Mais comment passer à côté de reflexions croisées ?


l’Humanité des débats DU 16 MAI 2009

« Évaluer les services de la biodiversité »

Par Bernard Chevassus-au-Louis, biologiste, ancien directeur du Muséum d’histoire naturelle, coordinateur du rapport intitulé l’Approche économique de la biodiversité.

La nature a-t-elle un prix ?

Le groupe de travail que vous avez dirigé propose d’établir un référentiel économique afin d’évaluer monétairement les services rendus par la biodiversité. C’est un outil nouveau. Dans quelle mesure était-ce un outil nécessaire ?

Bernard Chevassus-au-Louis. Depuis le milieu du XIXe siècle, un certain nombre d’arguments ont été mobilisés pour défendre la nature. Esthétiques, philosophiques, culturels, éthiques… Il en existe déjà toute une batterie. Mais s’ils font mouche sur des espaces ou des espèces déjà remarqués par la société, ils s’avèrent insuffisants pour défendre cette part plus ordinaire de la nature que constituent les lombrics, les pissenlits ou encore les bactéries du sol. Jusqu’ici, non seulement cette nature-là n’avait pas de prix, mais elle avait une valeur négative. Lorsqu’il s’agissait de trancher entre une zone urbanisée, une terre agricole ou une prairie en friche pour faire passer une autoroute, on retenait systématiquement la troisième option. Or elle nous rend des services, cette nature. Autrement dit, si elle n’a pas de prix, sa perte aura un coût. Notre questionnement a donc été de savoir si des arguments économiques pouvaient aider à la défendre.

Comment avez-vous opéré ?

Bernard Chevassus-au-Louis. Pour comparer différents éléments de bien-être, il faut disposer d’une même unité de mesure. Par exemple, avant de décider de construire une autoroute, on met en balance ses avantages : gain de temps, confort, réduction des accidents de la route, avec ses impacts environnementaux : production de CO2 ou perte de biodiversité. Sans unité commune, difficile d’établir un bilan. En revanche, transformer ces éléments en euros ou en dollars permet d’y parvenir. C’est donc ce que nous avons fait.

Il n’était pas question d’évaluer chaque espèce une à une. La science écologique n’aurait pas pu s’en débrouiller. En outre, ce ne sont pas les entités qui comptent, mais ce qu’elles réalisent ensemble. Si, pour juger de la qualité d’un orchestre, vous écoutiez chaque instrument isolément, vous n’auriez aucune idée de la qualité de la symphonie. Nous avons donc considéré la biodiversité ordinaire comme une boîte noire et décidé d’évaluer non pas ce qu’il y a dedans, mais les services qui en sortent, aujourd’hui et en France. Cette évaluation n’est pas définitive. Elle évoluera en même temps que nos attentes vis-à-vis des écosystèmes.

Mettre un prix à la biodiversité introduit la possibilité de l’échanger, donc de la « marchandiser ». Quels garde-fous proposez-vous ?

Bernard Chevassus-au-Louis. Accepter de mettre une valeur signifie que l’on accepte de comparer. Mais accepter de comparer ne veut pas dire accepter de vendre. Une fois la décision prise de mordre sur un écosystème, la question reste posée de savoir comment traiter l’impact de cette décision sur la biodiversité.

Notre rapport préconise une compensation en nature plutôt qu’en argent. En effet, s’il n’est plus possible de continuer à diminuer notre capital écologique global, il faut remplacer celui que l’on perd et non l’échanger contre d’autres éléments de bien-être. Où ? La proximité immédiate de la zone défrichée n’est pas forcément le meilleur choix, d’autant que les aménageurs ne savent pas toujours s’y prendre. A contrario, créer un troc international visant à compenser un impact sur les Landes par un morceau de massif corallien en Australie n’est pas souhaitable. D’abord, nous ne saurions pas faire. Ensuite, contrairement au gaz carbonique, la biodiversité n’est pas globale. Si les sols s’épuisent à un endroit donné, les effets seront d’abord locaux. L’échelle régionale nous paraît donc raisonnable, quand bien même des échanges internationaux ne sont pas exclus, par exemple dans le cas des grands fleuves européens.

Entretien réalisé par Marie-Noëlle Bertrand

 « Tout ce qui est vivant ne peut être tarifé »

Par Dominique Bourg, philosophe, directeur de l’Institut de politiques territoriales et d’environnement humain, université de Lausanne.

La nature a-t-elle un prix ?

Quelle distinction faites-vous entre le prix et la valeur de la biodiversité ?

Dominique Bourg. Il faut réserver l’usage de la notion de prix à tout ce qui s’échange. La façon la plus pratique d’échanger consiste à fixer un prix. Par définition les marchandises peuvent s’échanger et se substituer par le biais d’une évaluation monétaire. Dans le cas de biens qui ne sont pas substituables ni échangeables, il faut parler de coût plutôt que de prix.

La vie d’un être humain a un coût : en termes de scolarité, de formation, de santé publique, etc., mais elle n’a pas de prix : toute vie est singulière, irremplaçable. La valeur enfin est une entité non seulement inéchangeable et insubstituable mais qui conditionne toutes les autres. Par exemple la stabilité climatique qui, dans l’histoire de lé, a rendu possibles l’éclosion et le développement des civilisations. On sait désormais que tout peut basculer : il suffit que la température moyenne du globe augmente d’un degré pour que l’Ouest américain retourne au désert ou que le monde méditerranéen sombre sous les cyclones. Avec trois degrés de réchauffement, l’Amazonie serait le nom d’une zone aride, au-delà la planète serait invivable. La stabilité climatique n’a donc pas de prix ni de coût : c’est la valeur limite qui conditionne toute construction sociale.

Une espèce végétale qui disparaît non plus n’a ni prix ni coût. Sa valeur est incommensurable…

Dominique Bourg. Une espèce vaut par sa singularité, sa disparition est irréversible et irremplaçable. Mais ce qui a encore plus de valeur c’est la diversité biologique qui donne au vivant sa faculté de résistance et d’adaptation. Il y a vingt ou trente ans, on se représentait la nature comme un simple décor de théâtre, aujourd’hui le concept de biodiversité nous fait comprendre que l’Homme appartient à un réseau d’interdépendance, sans lequel il ne peut vivre. Or cette diversité, qui est la condition de nos activités, disparaît désormais à un rythme phénoménal. Toutes dépendent des services écologiques que nous procure le vivant. Dans certains cas le progrès technique peut se substituer à un service défaillant, mais il y a des services qui ne seront jamais substituables. Il faut donc se demander si un service dégradé est substituable, mais surtout s’il y a intérêt à le laisser détruire au risque de compromettre l’existence de tous.

Mais pourquoi monétariser ce rapport à la biodiversité ? Ne risque-t-on pas ainsi de susciter une sorte de marché des droits à détruire, en perdant de vue la valeur ultime, inéchangeable qu’il s’agit de préserver ?

Dominique Bourg. La logique de compensation n’a de sens que dans des règles et des limites précises. Si on se contente de donner une compensation monétaire à chaque destruction, on ne fait pas obstacle à l’étiolement des conditions d’existence. La compensation suppose qu’on remplace le même par le même et que ce marché soit fermement encadré et limité dans son fonctionnement par l’État. Ce qu’on appelle le droit de polluer n’a de légitimité que s’il se substitue à une situation où la pollution est illimitée et n’est pas mesurée. Il ne suffit pas de fixer des quotas. Car le plus riche, le plus dépensier aura toujours la possibilité de racheter le quota du pauvre. De même, dans un monde qui dévore la biodiversité, la richesse n’est pas simplement un bien, c’est un bien associé à des maux, à des destructions de valeurs suprêmes qui conditionnent la vie de tous. Tout ce qui est vivant ne peut être tarifé. La monétarisation de la diversité biologique n’est donc souhaitable et admissible éthiquement que si elle s’accompagne de mesures d’interdiction des comportements les plus destructeurs. Une logique marchande qui porte sur des biens échangeables n’est pas en soi répréhensible, sous réserve qu’on ne l’étende pas à ce qui n’est pas échangeable.

Entretien réalisé par Lucien Degoy

« Dès lors que l’on compare, on peut échanger »

Par Franck-Dominique Vivien, économiste de l’environnement (*).

« La nature est une notion vague et pour ainsi dire attrape-tout. Je peux y inclure mon chat autant que des phénomènes non vivants (par exemple les interactions atmosphériques) ou que des écosystèmes sauvages. Le rapport sur l’approche économique de la biodiversité n’entend justement pas donner un prix à ce tout. Il s’intéresse à un objet naturel précis, à savoir les services environnementaux rendus par certains types d’écosystèmes. C’est un exercice singulier, qui n’a pas vocation à être étendu à toute problématique environnementale. Cela posé, le langage économique est à l’image des langues d’Ésope (1) : il peut être le meilleur et le pire. Le meilleur, dans la mesure où il permet de révéler un certain nombre d’enjeux de société et de pouvoir : combien ça coûte, qui paye, pour qui, pour quoi ? En ce sens, il est utile au débat public, à la démocratie et à la prise de décisions. Au reste, ce n’est pas parce que l’on met un prix sur une chose que l’on en fait une marchandise. Fixer un prix, c’est d’abord établir un coût. Cela nous permet par exemple de décider du montant des impôts, ce qui est bien du ressort des politiques publiques.

Mais ce langage peut également être le pire. Il est susceptible d’avantager les groupes d’intérêts les plus habiles à manipuler un référentiel monétaire. Or, dans notre société capitaliste, celui-ci est institué de façon à mettre en relief certains éléments et à en laisser d’autres dans l’ombre. En outre, évaluer n’est jamais neutre. Cela entraîne nécessairement la comparaison. Dès lors que l’on compare, on peut échanger. Ce n’est pas forcément terrible. Le propriétaire d’un bout de forêt ratiboisé par une autoroute sera d’autant mieux indemnisé que cette forêt et les services qu’elle rend auront été évalués. A contrario, on peut imaginer que les propriétaires de forêt demandent des subventions à hauteur des bienfaits que leur bien apporte à la société. Est-ce de la marchandisation ? Il n’y a ni mise aux enchères, ni marché de la forêt. En revanche, on peut considérer qu’il y a marchandage…

Par ailleurs, évaluer par l’argent n’est pas toujours légitime. Certaines choses peuvent revêtir une valeur monétaire, d’autres non. Jusqu’où peut-on autoriser l’outil économique et quelles limites établir ? Il n’existe pas de réponse unique. La valeur, même morale, que nous donnons à la nature n’est pas fixe dans l’espace et dans le temps. Il existe autant de rapports à la nature qu’il existe d’objets naturels, de société et d’époques. Certaines sociétés font peu de distinction entre ce qui relève de l’humain et du non-humain, où le guépard est considéré comme la figure de l’ancêtre… Qui est capable de mettre un prix sur sa grand-mère ? Autre exemple : demander à combien on estime la valeur du grizzly ne choque pas aux États-Unis. La même question soulève de l’incompréhension, si ce n’est de la réprobation en France. Mais reposez-la à propos de l’eau : elle ne choque plus, aujourd’hui, ça n’aurait pas été bien reçu il y a cinquante ans. Pour diverses raisons, notre société moderne a admis que l’eau peut être sous emprise économique. Enfin, il y a les limites techniques. Finalement, notre rapport direct à la nature passe encore peu par l’argent. Du coup, quand il s’agit de le chiffrer, il arrive que l’on ne sache pas faire autrement que de considérer ce rapport comme un marché. Afin d’estimer la valeur d’un site naturel remarquable, on va chercher à savoir combien les gens sont prêts à dépenser pour le voir : transport, séjour, droit d’entrée… Faute d’outils, nous en faisons un rapport de consommation banal. Et l’on pénètre, de fait, dans la sphère marchande. »

(*) Auteur du Développement soutenable, La Découverte, 2005.

(1) Écrivain grec à qui l’on attribue la paternité des premières fables.

Propos recueillis par Marie-Noelle Bertrand.

« C’est une révolution culturelle »

Par Gilles Benest, biologiste et responsable du réseau France Nature Environnement (*)

La nature a-t-elle un prix ?

« Mettre un prix sur un objet naturel peut-il nuire à sa valeur intrinsèque ? La même question peut se poser pour l’art. Mettre un prix sur une statue nuit-il à sa valeur artistique ? Tous les économistes disent non. Ce sont deux choses différentes qui n’ont pas de lien entre elles. Cela n’empêche pas que l’une influe sur l’autre. Une oeuvre mise sur le marché permet à son auteur de vivre. Elle peut aussi être volée ou terminer dans le bureau d’un collectionneur. D’une manière ou d’une autre, il s’agit de l’appropriation d’un bien qui devrait être public.

Les risques, pour la nature, ne sont pas similaires. On ne peut pas la cacher dans un coffre. En revanche, on peut la dégrader, en y construisant une route, une maison ou en la transformant à des fins de production. Elle peut être échangée contre un autre bien : une infrastructure, une production. Toute la question est de savoir quand il est légitime de faire, comment et à quelle hauteur compenser les pertes. Si l’on dégrade un hectare à tel endroit pour faire passer une autoroute, combien d’hectares faudra-t-il créer par ailleurs ? Quelle sera la valeur de cet hectare détruit selon qu’il abritait des espèces ordinaires ou des espèces patrimoniales ? Toute la question est là.

Car il y a une réalité : l’homme ne plane pas au-dessus de la nature. Il y exerce une pression et il faut l’accepter. L’outil économique proposé par le groupe de travail dirigé par Bernard Chevassus-au-Louis doit nous permettre de prendre en compte cette pression. Concernant l’énergie, nous disposons d’un étalon de mesure identique pour chacune des sources : le watt. Nous n’en avons pas quand il s’agit de comparer une autoroute à une prairie. L’étalon monétaire va servir d’étalon commun. C’est une révolution culturelle, dont je suis convaincu qu’elle sera efficace pour établir des mesures compensatoires. Mais ce n’est qu’un premier pas. Le rapport fixe des référentiels pour un certain nombre d’écosystèmes. Il présente des méthodes de calcul qui peuvent être reprises, développées et complétées. Nous n’en sommes qu’aux prémices, y compris sur la façon de définir la biodiversité. Finalement, c’est une notion assez virtuelle. On peut dire qu’elle est l’ensemble des animaux et des plantes. Mais comment la définir à l’échelle d’une surface de 30 m² vouée à être remplacée par une autoroute ? Ce n’est pas évident.

Le rapport est très clair là-dessus et c’est, entre autres, ce qui en fait l’un des plus intéressants du moment sur le sujet : la seule chose que l’on soit à peu près capable d’évaluer monétairement, ce sont les services rendus par la nature à la société. Or une part de la nature ne rend des services qu’à elle-même. Dans une perspective de bouleversements climatiques, donc d’évolution de la biodiversité, il convient de pas la négliger. L’outil économique est donc intéressant. À condition qu’il ne soit pas détourné de sa vocation. Notre époque a tendance à croire que tout mettre sur le marché peut être efficace. Il est évident que c’est faux. Il y a trois ans, nous avons créé des quotas de CO2 en pensant que cela servirait à réduire les émissions de gaz. Aujourd’hui, on le constate : les plus riches achètent leurs quotas de CO2, autrement dit le droit de continuer à polluer. C’est un risque réel dont il convient de se prémunir. J’en reviens aux oeuvres d’art. On me dit que même celle à qui l’on accorde la plus grande valeur patrimoniale peut être achetée une fois mise sur le marché. Même la Joconde. Sauf que personne ne prendra le risque de mettre la Joconde sur le marché. Ne prenons pas le risque de mettre notre nature patrimoniale sur le marché, qu’elle s’appelle parc naturel de la Vanoise, ours, ou encore le Mont-Blanc. »

(*) Membre du groupe de travail chargé de rédiger le rapport sur l’approche économique de la biodiversité.

Propos recueillis par Marie-Noelle Bertrand 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 10:21

10 mai : commémoration de l'esclavage

A l'occasion de la journée nationale de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, ce texte de Christiane Taubira.

Le bétail humain

Avant d'en arriver là dans le Nouveau Monde, ils sont déportés d'Afrique, après avoir été razziés, capturés, y compris dans les villages de fond de forêt, puis acheminés entravés jusqu'aux barracons ou esclaveries côtières de Gorée, Ouidah, Loango, après l'ère de prospérité de Zanzibar. Ils sont vendus par lots, ce qui permet aux négriers de charger plus vite et aux intermédiaires de vendre plus facilement les enfants, adolescents et adultes faibles. Les jeunes filles sont souvent soumises au rituel de l'appareillage, viol par les matelots, acte d'abus immédiat et investissement pour le capitaine qui en escompte des grossesses, donc une valorisation de sa marchandise. L'acheteur vérifie l'état de vigueur de chacun et scrute scrupuleusement les dents et les yeux. À Ouidah se trouve encore un caveau à ciel ouvert où les esclaves étaient entassés et exposés aux intempéries. Ce caveau est entouré d'une fosse aux caïmans auxquels étaient jetés ceux qui, avant le terme des trois semaines d'entrepôt, montraient des signes de faiblesse. Un autre large caveau en sous-sol servait à préparer les esclaves à survivre aux semaines de navigation en fond de cale obscure. Ceux qui présentaient des troubles de la vue servaient à gaver les caïmans. L'arbre de l'oubli autour duquel les esclaves devaient tourner, sept fois pour les femmes et neuf fois pour les hommes, selon les chiffres magiques attribués à chaque sexe, témoignent du sérieux avec lequel intermédiaires africains et négriers européens considéraient le ciment culturel susceptible de favoriser les révoltes. La transaction conclue, le « bétail humain » est marqué au fer rouge. La traversée de l'océan (the middle passage) dure plusieurs semaines, au risque des tempêtes, des attaques de pirates et des insurrections d'esclaves.

Le regroupement en fonction de langues différentes et parfois de communautés rivales a probablement compliqué et retardé les rébellions mais ne les a pas toutes empêchées. Quelques mutineries sont demeurées célèbres, celle, tragique, racontée par Prosper Mérimée dans Tamango et celle, victorieuse, du voilier Amistad. Elles sont simplement paradigmatiques des fréquentes révoltes constatées. Les esclaves, enchaînés deux à deux, sont alignés tête-bêche pour en caser le plus possible et ils effectuent le voyage nus pour éviter la vermine et réduire le taux de mortalité principalement dû au scorbut, que les historiens évaluent entre dix et trente pour cent. Les femmes sont souvent violées par les marins la nuit ou le jour, dans la pénombre, à même le sol. Les captifs sont contraints de dormir sur le flanc pour encore gagner de la place, côté droit pour dégager le cœur. Tous les quinze jours, ils sont conduits sur le pont pour prendre quelque exercice en courant ou en dansant, sous l'œil vigilant de matelots armés. Ils ont souvent mis à profit ces moments, soit pour se jeter aux requins, soit pour tenter une révolte qui, en cas d'échec, était impitoyablement réprimée. C'est probablement sur le pont des navires négriers qu'ils ont commencé à mêler les rythmes européens à leurs chants et les quadrilles à leurs danses.

 Des meubles

À l'arrivée aux Amériques, aux Caraïbes et dans l'Océan indien, ils sont vendus par lots ou séparément. La plupart des plantations domaniales ou privées, de canne à sucre, de tabac, de café, de cacao ou de coton, requièrent une abondante main-d'œuvre. L'exploitation des minerais précieux, or, argent et pierres, plus encore. La durée de vie des esclaves est d'environ dix ans, d'où le fort besoin de renouvellement par la traite. Certaines habitations sont spécialisées dans la reproduction. Au marché aux esclaves, les maîtres choisissent des hommes forts, beaux et vigoureux qu'ils instaurent étalons et louent pour engrosser les femmes dans les plantations fort consommatrices de main-d'œuvre et fortement exposées au marronnage. Les fabricants de clichés y puisent une explication rationnelle au prétendu vagabondage sexuel des Antillais, dont il n'est toujours pas démontré qu'il soit plus élevé que la polygamie camouflée européenne.

Par l'article 44 du Code Noir, le roi de France (ci-devant Louis quatorze), « statuant et ordonnant pour tous les peuples que la divine providence a mis sous son obéissance » déclare « les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté ». Ces biens meubles seront insérés dans le cheptel, tant dans les livres de comptes que lors des enchères, saisies, héritages ou transmissions - à condition d'avoir survécu aux multiples sévices autorisés aux articles 18, 34 à 38, 42 et 58.

 La vérité assumée

Par ses institutions les plus prestigieuses, la République française s'est engagée dans la voie de cette vérité assumée. En 2001, elle a donné un nom et un statut au crime. « II y a crime contre l'humanité quand l'humanité de la victime est niée, en clair et sans appel » assène André Frossard.

Expliquer la France, la construction de l'identité nationale, son histoire et son économie, sa géographie et sa sociologie, sa diplomatie, son avance dans les sciences tropicales, le fumet grandiloquent de sa parole lorsqu'elle s'adresse au monde sans considérer ses trois siècles de présence au monde, c'est écarter un précieux matériau et mal comprendre la présence du monde sur son territoire, l'influence du monde sur ses lois et ses débats, sa persévérante notoriété et son rayonnement dans l'imaginaire universel.

Pourtant, le chantier demeure immense. « La dignité humaine est inviolable » rappelle la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Elle nous assigne, nous enjoint de porter le fer de cette éthique jusqu'où portent nos yeux et notre entendement. Très loin.

Christiane Taubira, introduction aux Codes noirs, aux éditions Dalloz, 2006


Merci à nos amis de Bondy pour avoir pris le temps de rechercher et mis en ligne ce texte remarquable.

On a le droit de voir rouge

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:10

 

COMMUNIQUE DE FRANCE LIBERTES – FONDATION DANIELLE MITTERRAND

 

5ème FORUM MONDIAL DE L’EAU : UN DAVOS DE L’EAU ? NON MERCI !

 

 

 

Nous sommes quelques jours de l’ouverture du 5ème « Forum mondial de l’eau » à Istanbul, qui mobilise les esprits dans le milieu associatif soucieux de l’avenir de l’eau. France Libertés a décidé de ne pas participer à ce rassemblement. 

 

À l’instar des 4 forums précédents, l’événement d’Istanbul est organisé par le Conseil Mondial de l’Eau, institution contrôlée par Véolia et Suez, et dont le président n’est autre que le président de la Société des Eaux de Marseille (qui appartient pour moitié à Véolia et pour moitié à Suez…) Cette institution est porteuse d’une idéologie fondamentalement néolibérale et peu à même de répondre aux besoins vitaux de l’ensemble de l’humanité et aux enjeux provoqués par la crise mondiale de l’eau. Est-il nécessaire de rappeler qu’1,5 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde et que 2,5 milliards d’individus sont privés d’assainissement ? Dans le système qui nous gouverne, que cette instance existe, soit ! Mais alors, qu’elle se désigne pour ce qu’elle est : une organisation de marchands d’eau qui proposent leurs produits dans une foire commerciale.

 

Lors du Forum de Mexico en 2006, nous nous sommes associés à la formidable mobilisation des mouvements sociaux pour la défense du droit à l’eau. Celui-ci a permis d’établir un pont avec l’institution et faire entendre notre résistance à la marchandisation de cette ressource vitale à des fins de profit. La déclaration issue de ce contre-forum portait sur les principes fondamentaux suivants :

-          L’eau, sous toutes ses formes, est un bien commun et l’accès est un droit inaliénable de l’homme et de tous les êtres vivants ;

-          Chaque être humain doit avoir accès à un eau de qualité en quantité suffisante ;

-          La gestion de l’eau doit rester dans le domaine public.

Cette déclaration affirmait également « notre opposition aux Forums mondiaux sur l’eau comme ces réunions de grandes sociétés transnationales, ces institutions financières internationales parce qu’ils sont exclusifs et antidémocratiques » et « ignorent les demandes et les besoins réels des Hommes ».

 

Aujourd’hui, nous assumons pleinement cette prise de position en refusant de nous rendre à Istanbul. Nous comprenons nos partenaires qui y seront. C’est leur choix et nous le respectons, mais nous pensons pour notre part que l’enjeu n’est plus de faire des contre-forums mais bien d’appeler à la création d’un AUTRE organisme, placé sous l’égide de l’ONU, garant d’une participation transparente de la société civile et émancipé de tout caractère commercial.

 

 

Contact presse :

Anna K. Grossman

 

anna.grossman@france-libertes.fr

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 15:40
Sans doute tard pour donner cette information mais tant pis il faut le faire.

Déjà la semaine dernière, une veille était organisée dans le quartier du Pavé Neuf pour la même et triste raison.

Que l'on ne compte pas sur nous pour confondre la politique de l'Etat Israélien et le peuple israélien. Tous les jours depuis le début des bombardements, des manifestations se déroulent contre la guerre dans ce pays, manifestations malheureusement peu relayées dans les médias.

Nous ne confondons pas non plus la bêtise et l'ignoble des actes antisémites comme nous n'oublions pas, non plus, l'absurdité des tirs de rocket contre la population civile israélienne proche de Gaza.

L'horreur doit cesser, la paix doit venir dans le respect des résolutions des Nations Unis, qui, depuis longtemps, trop longtemps sans doute, ont validé la création de deux états dans cette région du monde.

Pour nous, respecter Israél, c'est respecter la Palestine ! Mettons fin aux logiques infernales qui tuent les civils...

  
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