Vendredi 25 septembre 2015, tout a bien mal commencé pour ce conseil municipal d'investiture du nouveau conseil municipal.
Les noiséens désireux de se rendre à ce conseil ont eu la mauvaise surprise de se voir refuser l'entrée de la salle du conseil au prétexte qu'ils ne figuraient pas sur la liste d'invités et encore moins sur celle des VIP.
De très mauvais augure, Mme Marsigny, que d'entamer une mandature dans de telles conditions anti-démocratiques par peur, sans doute, de voir M. Pajon et ses amis s’imposer en nombre, comme souvent cela s’est vu dans les conseils précédents pour verrouiller le public.
L'élue de Noisy Solidaire s'est insurgée publiquement de la situation dès son arrivée à l'hôtel de ville. Ses amis ont forcé les deux "barrages" de filtrage des invités. Ils ont délibérément investi les places réservées à des non-noiséens, au demeurant le gratin UMP de Seine-Saint-Denis.
Le président de la délégation spéciale et Mme Marsigny, pas encore maire, qui ont été interpelés, se sont courageusement renvoyés la responsabilité de la situation.
Contrairement aux allégations propagées ici ou là, Noisy Solidaire, A Gauche Vraiment n'avait donc pas de places réservées.
D'aucuns voudraient suggérer une collusion avec la droite. Basse manœuvre de caniveau qui n’honore pas ceux qui s’y sont livrés.
Malheureusement, la suite de ce conseil a contribué à renforcer cette piètre image donnée par ceux qui se veulent les représentants du Peuple.
Deux heures de bronca, d'invectives ad hominem, d'éructations nauséabondes de la part de l’ancienne majorité, réduite à 11 élus ...
On se souvient que l’ex-maire a déjà fait intervenir la force publique pour un comportement beaucoup moins gênant.
Quelle belle "anti-leçon" d'éducation civique et morale ! A donner envie de s’abstenir après un tel moment d’indignité… Les vociférations et les harpies n’auront donc pas manqué.
On aura bien compris, ce soir-là que le Front de Gauche et ses amis de Noisy Solidaire, il y a quelques jours objet d'une sympathie aussi soudaine qu'éphémère, sont redevenus le grand Satan aux yeux de M. Pajon et d'une partie de ses affidés.
Absence de lucidité politique ou mauvaise foi assumée, chacun jugera. Comme si, un électeur devait marcher au pas !
Décidemment, il est grand temps que les citoyens se réapproprient la politique et demandent des comptes à ceux qui se réclament de "l'esprit du 11 janvier " et dont les actes en sont l'exact contraire.
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