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Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement unitaire.
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie ! 

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Etienne Doussain 

 

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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 00:31

Complicité objective ?

Mardi 24 juin 2008, 19 heures, salle Gérard Philippe, plus ou moins 250 personnes, élus majoritaires et sympathisants des mêmes élus très présents comme d’habitude, c’est la seconde réunion publique dite de « concertation » dans le cadre du projet d’aménagement de l’ancienne ZAD de l’Hôpital et future ZAC du Clos d’Ambert … Pour mémoire, la première réunion, 15 jours auparavant environ, devait permettre, s’ajoutant une urne en mairie pour recevoir les doléances, un premier relevé des points de vue noiséens sur le sujet avant, sans doute la DUP (déclaration d’utilité publique), ce qui sera une autre paire de manche…

Présentation technique, diaporama oblige, commentée en direct par les hommes de l’art …

La circulation ? Oui, c’est vrai, il y a des points durs dans notre ville ; oui, il faudra faire attention sur le site, rue Jules Ferry, par exemple… L’architecture ? On s’en occupe et l’on a pris en compte les désidératas … Oui, on recule les immeubles, un peu, pour préserver la lumière du jour sur les pavillons voisins … La hauteur ? le toit est en pente !!! Oui, on a tenu compte des remarques à propos du positionnement de l’espace vert … qui sera central …  Oui, oui mais non, non … les questions et les interrogations fusent, les critiques ne manquent pas… sur la densification, bien sur, sur les transports, la circulation, les services publics ou les commerces …

Personne contre le projet d’aménagement de cette friche qui n’a que trop duré … mais nombreux contre l’implantation de 1200 logements dans cette zone, soit de 3500 à 4500 habitants de plus dans un périmètre restreint… Irritation devant la démagogie facile, très facile concernant les « nantis » qui refusent de partager leur « confort » avec les plus démunis.

Mais au nom de quoi, le projet de Michel Pajon répondrait-il au  problème du manque de logement social pour les plus démunis ? Comme pour la reconstruction de la cité ATD Quart Monde telle que  ce dernier l’envisage ? Au nom de quoi,  la densification proposée devrait-elle plus importante que celle préconisée par le SDRIF (schéma directeur de la Région Ile de France) approuvé par la majorité de gauche du Conseil Régional ? Au nom de quoi devrait-on vivre plus mal, anciens et nouveaux habitants, pour satisfaire l’appétit de l’aménageur municipal, l’appétit, sans doute, des promoteurs qui, chacun l’a bien compris, ne sont pas des philanthropes ? Au nom de quoi, encore, le problème des transports ne devrait-il pas être pris en compte dans sa réalité quotidienne d’aujourd’hui et probablement encore longtemps ? Pourtant quelques élus le connaissent le RER A ! Le maire, lui-même, doit connaitre l’état de l’autoroute A4, à moins peut-être d'un problème de décalage horaire ?  

Par contre, polémique de bas étage, on en convient, ils habitent où, les élus de la garde rapprochée du maire pour parler et défendre les vertus de l’habitat collectif, que nous ne contestons pas tant nous les connaissons ? Comme le maire ? Qui, la main sur le cœur, dans un élan de bravoure d’estrade, explique, fier de son bilan, qu’il serait prêt à vivre dans un logement social de la ZAC du Clos Saint Vincent plutôt que dans sa maison ! A moins que l’on n’ait mal compris … Nous ferait rire si le sujet n’était pas sérieux et ne donnait pas à craindre pour l’avenir urbain !

Encore heureux qu’ils sont bien conçus, les nouveaux logements sociaux construits dans la ZAC du Clos Saint Vincent ou en centre ville !!! Manquerait plus qu’ils soient loupés !!! Pas de quoi se vanter, en 2008, de pouvoir réaliser du logement de qualité … Encore heureux que la norme HQE (haute qualité environnementale) sera appliquée !!! Encore heureux que l’écologie et le développement durable seront à l’honneur !!!

Mais, trêve de plaisanterie, à moins que la plus grande soit à venir, celle d’un ancien maire, Pontone pour ne pas le citer, qui défend publiquement dans un grand assaut d’amabilité, le projet pajoniste de 1200 logements au nom de la faillite de l’Etat qui n’a jamais rien fait pendant 30 ans et qui bétonnerait outrageusement si on le laissait faire … Etonnant,… puisqu’il n’a rien fait pendant 30 ans !!! On a cru rêver devant l’argument, surtout de la part de quelqu’un qui connait bien Epamarne, et pour cause, et qui sait qu’un projet de 600 logements est aussi dans les cartons depuis longtemps. Ah, nostalgie, quand tu nous tiens…

Mais, nous dit-on doctement à nous, pauvres ignorants que nous sommes, il faut équilibrer le projet, pas seulement sur le plan de la mixité sociale, non, non … mais surtout sur le plan financier ! Eh oui, les promoteurs ne vivent pas de l’air du temps, ils ont besoin de « grain à moudre » ! Même si, au passage, on oublie pudiquement d’évoquer que le protocole de cession entre l’Etat, Epamarne et la ville est particulièrement avantageux pour cette dernière pour le prix du foncier… Eh oui, on parle pognon, gros pognon, celui avec lequel on ne rigole pas, quitte à produire de la « mal vie » pour les générations futures, quitte à oublier que ce n’est pas nécessairement l’économique qui dicte les choix politiques …

Car enfin, c’est quoi la ZAC du Clos Saint Vincent, celle du Clos aux Biches et, maintenant, celle du Clos d’Ambert – sans compter les autres à venir tant les périmètre d’études fleurissent en ce début d’été – , c’est tout simplement Michel Pajon qui continue la ville nouvelle de Marne la Vallée, tout seul comme un grand ! Tout cela parce qu’il s’est découvert dès 1995 des talents d’aménageur et d’urbaniste ? Foutaises ! Il n’y a aucune originalité dans le processus, mise à part une architecture contemporaine qui a changé, certes, mais qui se ressemble de ville en ville de banlieue… Il se murmure même que le pourcentage de logements sociaux a reculé dans notre ville, ces dernières années …

En quoi le concept serait-il différend de celui de la ville nouvelle, de 30 ans d’âge maintenant ? C’était déjà la mixité sociale organisée entre locataire et propriétaire, du Pavé Neuf au Champy en passant par la Butte Verte ! Pourtant, la crise aidant, on a vu vieillir, et mal,  cette densification urbaine « villenouvellesque » et il serait trop facile, vraiment trop facile de faire reposer, comme M. Pajon le fait aujourd’hui publiquement, la faute sur les épaules des maires précédents, exception faite sans doute de Mme Richard. Trop facile, en effet, quand les communes n’agissaient qu’à la marge des décisions de l’aménageur Epamarne à l’époque !  La preuve par l’absurde ? Michel Pajon demande lui-même que Noisy le Grand sorte du giron de la ville nouvelle ! Mais c’est un autre sujet de préoccupation à venir … pour les Noiséens…

Plus fort encore, nous prétendons, nous, que notre édile, fort de ses 22,98% des électeurs inscrits, ne fait que continuer la même logique. Ne l’a-t-on pas entendu maintes fois réclamer le million de m² de bureaux " promis"   par l’Etat lors du démarrage de la ville nouvelle ?

Enfin, nous ne résistons pas à revenir sur l’outrance du moment, celle de notre conseiller général préféré, Emmanuel Constant, fustigeant ces mauvais Noiséens qui résistent à l’urbanisation en oubliant la solidarité élémentaire dont lui et les siens, en politique, sont inévitablement les meilleurs défenseurs.  Qu’a-t-il dit encore de remarquable ? Ah oui… dans un grand moment de lucidité, il lui a fallu tancer sévèrement un jeune noiséen, de droite sans doute, mais ayant le tort de citer le Figaro à propos de chiffres sur la délinquance urbaine. C’était certes de mauvais goût mais cela méritait-il cette grande envolée stigmatisant le caractère odieux d’un amalgame sousjacent entre logement social et délinquance ?  Faut-être prudent en résumant le projet du Clos Saint Vincent de cette façon ! Dame, 65 % d’accession à la propriété (NDLR comme on dit dans Noisy Pravda), cela fait la différence par rapport au logement social !

Elémentaire ce tour de passe passe,  mon cher Watson, et vous avez raison d’être courroucé, vous qui avez voté des deux mains pour la police municipale et la vidéosurveillance, celle-ci devant être fortement implanté dans les quartiers populaires, ceux du logement social notamment... CQFD !

Comme si les concentrations urbaines, les souffrances sociales liées au libéralisme économique effréné du capital ne favorisaient pas implicitement les tensions et les phénomènes de désespérance ! Comme si l’ancien gamin des Cormiers, cité de 480 logements de mémoire, ne savait pas qu’il ne fait pas bon vivre quand les conditions … de vie sont dégradées par un ensemble de problèmes dont l’emploi, les transports, le cadre de vie ne sont pas les moindres !

Que dire du coup de sang du maire, ce soir là  encore sans doute son côté taquin, pour couper la parole rageusement du même noiséen qui avait l’aplomb de le contredire en direct ! Tout à l’avenant à défaut d’être avenant, le bougre… nous manquerait presque s’il changeait de méthode de débat « contradictoire » par ces temps de démocratie participative noiséenne !!!

Car enfin, le bilan de la soirée fût simple, très simple, si simple d’ailleurs que nous aurions du y penser plus tôt… En substance, c’est « il faut consulter alors on consulte mais c’est formel car on a raison, forcément » ; « vous avez le droit de critiquer mais on s’en fout car on ne démordra pas de notre projet de 1200 logements ».
Nous ne serions pas complets en oubliant la séquence « émotion » sur ces salauds de marchands de sommeil, de vrais salauds pour autant ! Ah, démagogie quand tu nous tiens !

Donc, bilan des courses : l’échec de la ZAC des Bas Heurts n’a pas été compris par le maire. L’a toujours pas appris le début de la démocratie participative … Ce ne serait donc qu’un slogan de campagne électorale et de la figuration pour les autres ? Dommage, on avait envie d’y croire mais c’est bien connu, « on » est un c… !

Etienne Doussain, grand reporter d’un soir,  partial et sans remords

Questions annexes :

Au fait, Monsieur le maire, le logement social, c’est combien de financements PLS, PLUS et surtout PLAI, ceux du vrai logement social ?

Et les recours contre le PLU (plan local d’urbanisme) ? Vous savez, ces recours susceptibles de faire tomber le protocole Etat-ville pour la ZAC du Clos d’Ambert. Où en est-on ? 

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commentaires

A
Effectivement, nous avons bien remarqué que Michel Pajon parle réguliérement en réunion publique de ces "incultes des Bas Heurts", qui ne comprennent rien de rien à l'économie de marché de l'immobilier.Bizarrement, il ne souffle jamais mots du devenir de la PROMOTION IMMOBILIERE, et de ses partenaires les PROMOTEURS IMMOBILIERS qui ont le moral dans les chaussettes.Alors, allons y de notre petit couplet sur le sujet, et soyons réaliste. Le marché stagne depuis quelques mois, les prix commencent à baisser en province. Ils ont en revanche poursuivi leur progression dans le Val de Marne (+ 0,3%), dans les Yvelines (+1,5%) et dans l'Essonne (+0,6%), en Seine Saint Denis (-0,1%)-(Source: La tribune du 01/07/08). Les stocks gonflent, les ménages atteignent les limites de l'insolvabilité, les agences Immobilières ferment, et je pourrai encore allonger la liste.....Les Banques commencent à durcir leur critères pour l'octroi de crédits, les taux sont à la hausse (+1% en un an). Ne parlons même pas de ces primo accédant qui tombent dans le piège du taux variable et qui s'étranglent sur 40 ans; bonjour tristesse la décohabitation !! Et les PROMOTEURS IMMOBILIERS, qui ont le moral en berne nous vous disions. En effet:- Le Figaro.fr du 24/06/2008: Les mises en chantier baissent de 21,6% en trois mois,- Les Nouveaux Contructeurs: Le rythme des ventes a ralenti d'environ 30% au cours des 5 premiers mois 2008. Prévision de croissance revue en baisse. Marge opérationnelle ramenée à 8% au lieu de 10%. Limitation des acquisitions foncières, ....- Kaufman & Broard: Baisse de près de 45% dans le lancement de nouvelles opérations. Un chiffre d'affaire qui recule de 6,1%. Un résultat opérationnel presque divisé par deux. Un titre qui dévisse en bourse de 17%,....Dites donc, Monsieur Michel Pajon, il va falloir faire avaler la pilule auprès des actionnaires. Et que vont dire les Banques,dont leur objectif est un Résultat de Gestion à deux chiffres. Confirmez-moi, tout ce beau monde il est bien mariés avec un Banquier, et par principe ils ne rigolent pas ces gens là ?Aîe, Aîe, ça ne sent pas bon cette affaire Monsieur le Maire. Je ne suis pas Economiste et encore moins Historien, mais en 1990, de mémoire ,ce sont bien les Marchands de biens, les Promoteurs et les Banques qui ont fait les frais de la baisse!!!J'espére ne pas vous avoir énervé, mais un homme averti en vaut deux parait-il ? Franchement, s'il y a un retournement du marché,êtes-vous bien certain de trouver encore demain , des promoteurs pour construire à Noisy le Grand?
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E
<br /> Il est parfois nécessaire de mettre les points sur les i...<br /> Un vrai nid de grincheux ce blog par les temps qui courrent !  Rien que des citoyens qui se mèlent de leurs affaires et qui ne s'en laissent pas compter avec la délégation de pouvoir<br /> !!!<br /> <br /> Bonne chance, Monsieur le maire de tous les noiséens et de notre argent public !<br /> <br /> On a le droit de voir rouge<br /> <br /> <br />
L
Le cas échéant ou nous l'aurions oublié en ce 24 juin, sur le coup des 20h20, Emmanuel Constant n'a pu s'empêcher de nous égrener encore une fois sa carte de visite. Et je suis Adjoint au Maire, et je suis Conseiller Général, et je suis, et je suis,....C'est toujours bon pour la notoriété, élections futures obligent. Cependant, pour quelques heures par semaines, il est aussi Professeur d'Economie dans un Lycée Noiséen, et c'est vraisemblablement à ce titre qu'il fût obligé de justifier les 1200 logements du Clos d'Ambert. Vous comprenez, dit le sachant, si nous n'avions voulu réaliser que de l'accession à la propriété à 5000 € / m², trois étages suffisaient. Mais nous, nous voulons intégrer 35% de logements sociaux; alors là, il nous faut un quatrième étage. J'en conclurai que le cinqième étage des combles, c'est pour la Marge Nette du Promoteur. CQFD, il faut bien coinstruire du R + 4 + Combles.Un autre Economiste Noiséen, en la personne de Michel Pajon, n'a pu encore une fois s'empêcher de stigmatiser les habitants des Bas Heurts, en mentionnant publiquement, alors que c'était totalement hors sujet; "j'espère qu'ils ne regretterons pas leur combat, si le marché de l'immobilier se retourne". Comprenez par là, que ces ignorants qui ne veulent pas m'écouter, vont perdre de l'argent à la vente. Alors là, STOP, Monsieur le Maire, il faut arrêter de distiller une bonne fois pour toute ce genre de stupidité en réunion publique, car ce n'est pas avec ce type d'arguments fallacieux que vous gagnerez la "guerre des Bas Heurts".En effet, sans être Universitaire, je souhaiterai  vous préciser que, comme toujours en phase de retournement d'un marché, Acheteurs et Vendeurs seront rattrapés conjointement par la crise. Il va donc falloir que Vendeurs et Acheteurs s'adaptent. Plus simplement, si nous vendons moins cher, nous achèterons aussi un autre pavillon moins cher, alors ou est le problème ????.C'est de l'Economie de bas étage, c'est tout simplement du bon sens paysan, et les habitants des Bas Heurts n'en manquent pas. Ne soyez pas inquiet Monsieur Pajon ça ira !!!
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E
<br /> Ce qui doit être dit ... est dit !<br /> <br /> On a le droit de voir rouge<br /> <br /> <br />
C
ccpounder pessimiste ? "il faut d’abord se perdre dans l’illusion avant de perdre ses illusions. Le pessimisme serait alors le second moment d’un processus de destitution des illusions : d’abord naïve et pleine d’espoirs dont la plupart sont irréalisables, la conscience humaine, par l’expérience pensée de son développement, perd progressivement sa foi en l’impossible, passe par l’épreuve du désespoir et de la négativité. Ce n’est qu’au terme de cette épreuve, par laquelle l’idéal perd de son prestige et le désir lui-même est démasqué, que nous pouvons espérer être lucides. En ce sens, la lucidité apparaît comme l’acceptation joyeuse et raisonnée du possible, c’est-à-dire de ce qui est à notre portée." (emprunté à maphilo.net)Illusions : affecter d'en avoir beaucoup. Se plaindre de ce qu'on les a perdues [Flaubert]...
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E
<br /> Le niveau grimpe ... Finalement ccpounder est en forme ! Il ne fallait pas confondre pessimisme et lucidité.<br /> <br /> Aussi, ajouterons-nous courage et conviction qu'à plusieurs, il est possible d'être plus intelligent (exorcisme contre les vents mauvais) !<br /> <br /> On a le droit de voir rouge<br /> <br />  <br /> <br /> <br />
C
Noisy, 28 juin 2018<br />  <br /> Il est 6h du matin. Dans les quartiers du Clos d’Ambert et de la Croix Biche et dans la route de Gournay (Côteaux),  la circulation s’enkylose de minute en minute. On avance au pas. : les 4X4 des bobos du centre-ville côtoient le bus bondé. Le chauffeur qui n’arrive pas à repartir, ouvre les portes arrières où s’engouffrent à grands coups de culs les déterminés à ne pas le louper. Arrivé au RER de Noisy Mont-d’Est, le bus déverse la horde énervée qui croise une autre horde dans un escalier sale et dégoulinant de boue. Personne ne pense même plus à emprunter l’escalier mécanique en chantier depuis dix ans. Pourtant, la pancarte narguant le curieux annonçant la fin des travaux a été changée voici quelques mois juste avant les municipales. Le même spectacle recommence en début de soirée.  L’odeur de transpiration rend l’air irrespirable dans le RER bondé, des voyageuses s’écroulent ; le RER s’arrête plusieurs fois en chemin pour « cause de malaise voyageur ». Il repart après un quart d’heure. Les voyageurs sont étonnamment calmes, un peu comme dans les pays du tiers monde où la population accepte son sort sans broncher. Mauvais karma…<br />  <br /> Le même jour, à une heure du matin. Grégory avait quitté son travail dans le restaurant à Paris où il est serveur. Des amis de Delanöe y étaient venus dîner et le patron lui avait demandé de rester jusqu’à ce qu’ils partent. Arrivé à Noisy, il attendra un bus trois quarts d’heure pour rentrer au Clos d’Ambert, exténué dans l’abri bus sale et jonché de détritus. On est en été. Des jeunes sont dehors en train de rire bruyamment assis sur les voitures ; il ferme la fenêtre malgré l’air étouffant pour dormir. Il n’ose pas leur demander de baisser le ton comme la dernière fois ; sa porte avait été défoncée et il n’avait pas eu d’argent pour la réparer. Il réalise qu’il a oublié d’acheter le pain à Paris pour son petit-déjeuner. Il n’y a pas de boulangerie dans le quartier. En baissant le volet, il jette un coup d’œil au petit pavillon endormi de l’autre côté de la rue. Il rêve d’y habiter un jour pour pouvoir enfin réparer son vélo et bricoler avec les copains autour d’un barbecue. Il n’avait pas bien compris pourquoi les habitants avaient mis des pancartes contre la construction d’autant de logements mais au fond, il se disait qu’il aurait été du même avis s’il y avait habité. S’il avait pu … Pas d’argent, mauvais karma…. Il a bien croisé une élue municipale, blonde aux yeux clairs, super bien habillée a-t-il pensé mais c’est pas à Noisy qu’elle trouve des vêtements et un sac comme ça ; c’est trop chic et ça doit coûter trop cher pour qu’il offre ça à sa copine qui s’habille sur le marché. <br />  <br /> Il a bien essayé de parler de son travail, mais comme elle est professeure et fonctionnaire, il a l’impression de ne pas bien expliquer qu’il voudrait bien travailler sur Noisy. Il n’y a pas beaucoup de restaurants, alors peut-être pourrait-il ouvrir une petite sandwicherie ? Le loyer est si cher que Gregory met le couvercle sur son rêve. Une agence immobilière a ouvert là où il pensait créer son petit commerce.<br />   <br /> Il avait collé des affiches pour le candidat de gauche mais depuis, il n’a plus aucune nouvelle. Il était bien venu à une réunion publique sur le quartier mais le maire énervé lui avait répondu que les « liaisons douces » suffiraient pour relier le quartier au RER et qu’il n’y aurait pas de commerces. Par contre il avait des normes H Q E et que les logements étaient écologiques. <br />  <br /> Son patron qui habite une belle maison près de la Marne râle tous les jours à cause de la circulation de l’autoroute A4 qui l’oblige à partir à 5h du matin.  Grégory, qui n'a que le dimanche et le lundi en jour de repos et pas de voiture, ne peut pas faire ses courses normalement : la boulangerie du RER est fermée, les autres magasins aussi. Il est soigné pour dépression depuis qu’il habite là, avant de venir de sa province. Trop de monde, trop de bruit, du béton partout ; même les arbres sont entourés de béton. Il rêve juste du pavillon d’en face, même pas de voyage lointain.<br />  <br /> Noisy juin 2020. Un bruit sourd l’a réveillé : le quartier est en émeute ; des bandes sont déjà à la Croix Biche, d’autres au Pavé Neuf. Des autobus ont brûlé, des magasins ont été pillés. On dit même qu’il y aurait eu un mort. Le maire accuse l’Etat d’avoir manqué à son devoir et ses obligations. Celui-là même qui avait signé pour que des milliers de logements soient construits, sans âme, sans commerces, sans entreprises, sans espoir de trouver un travail autre que dans un bureau pour ceux qui avaient juste un CAP en poche.<br />  <br /> Des élus avaient bien essayé de ramener à la raison le maire en lui disant que sans intercommunalité, la ville serait condamnée à faire payer de plus en plus cher aux actifs de moins en moins nombreux et qu’ils finiraient pas en avoir assez. "Il faut leur donner une salle de boxe, et remettre le gymnase en état" a dit le maire avant de se rendormir...---Le Fort de Villiers est menacé de destruction ! Soutenez l'action de l'Association de Sauvegarde du Fort de Villiers : http://www.asfv.eu
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E
<br /> ccpounder a du talent ... Un peu pessimiste, peut-être ? Mauvais karma... ne veux plus croire au genre humain ???<br /> <br /> Allez courage et no pasaran<br /> <br /> On a le droit de voir rouge<br /> <br /> <br />
V
Se sentir « Gaulliste » et soutenir le<br /> Mouvement démocrate, est ce être de droite ? Je réponds « non » sans hésitation, mais<br /> vous aurez sûrement une autre vision…. Concernant la réaction de M. Constant, sur un amalgame inexistant entre<br /> logement social et délinquance, elle n'avait pas lieu d'être. Mon intervention mettait par contre en avant le lien entre sur-densification (de<br /> tout type) et dégradations des conditions de transport, de stationnement, de<br /> sécurité et de vie de façon générale.<br /> J’espère que les noiséens présents, habitués comme vous<br /> pouvez l’être, aux techniques de communication politique, ne seront pas tombés<br /> dans ce piège grossier, qui consiste à allumer un contre-feux en prêtant des<br /> fausses paroles à son contradicteur plutôt que de lui répondre directement.<br />
Répondre
E
<br /> Bien entendu, Gaulliste, Modem et droite, cela vous appartient comme nous appartient de penser qu'il y a beaucoup de faux nez actuellement en politique ... Le récurrent "ni droite, ni gauche,<br /> que des gens de bonnes volontés", appelé le marais en d'autres temps, de notre point de vue, ne permet pas d'apporter les réponses nécessaires, réponses politiques s'entend, par ces temps<br /> désastreux de mondialisation.<br /> <br /> Cela étant, en ce qui concerne votre intervention publique, nous ne croyons pas que le texte d'Etienne Doussain mette en cause vos précisions d'aujourd'hui.<br /> <br /> On a le droit de voir rouge<br /> <br /> <br />