Un petite suite du conseil municipal du ...1er avril dernier ?
C'est parti !
A la suite de la déclaration des élus de "Noisy Solidaire, A gauche vraiment !" sur le budget 2010, il s'est trouvé un adjoint au maire, et pas le dernier puisqu'il s'agissait du premier ... chargé des finances - finances qu'il explique bien d'ailleurs - à s'étrangler d'indignation après que les mêmes élus aient fait remarquer que certaines collectivités locales envisageaient de présenter un budget en déséquilibre pour stigmatiser publiquement l'action néfaste du gouvernement.
Il nous a même semblé entendre qu'il s'agissait de comportement irresponsable ! Bigre, le pôvre Bartolone ne sait pas où il a mis les pieds, même ses amis , certains aussi fabiusiens que lui, d'ailleurs, le critiquaient par avance.
Irresponsable, Monsieur Bartolone, un ancien ministre de la ville blanchi sous le harnais ?
Décidemmment, on n'est jamais trahi que par les siens, dit le proverbe...
L'Express nous pardonnera cet emprunt. D'ailleurs, en échange, il suffit de cliquer sur un des liens pour aller sur son site !
La Seine-Saint-Denis pourrait être mise sous tutelle
Par Isabelle Kuehl, publié le 06/04/2010 11:24
Selon le secrétaire d'Etat chargé des collectivités locales, Alain Marleix, une mise sous tutelle du département sera envisagée si le conseil général PS vote son "budget de révolte" en déficit.
La mise sous tutelle de la Seine-Saint-Denis, "c'est la procédure traditionnelle", a expliqué ce mardi sur RTL le secrétaire d'Etat aux collectivités territoriales, Alain Marleix. Cette décision sera envisagée, si le département francilien décide réellement de voter un budget en déséquilibre comme l'a annoncé ce week-end le président PS de son conseil général, Claude Bartolone.
Dans ce "budget de révolte" contre l'Etat, le président du conseil général veut inscrire les 75 millions d'euros dûs selon lui cette année par l'Etat au département au titre des transferts de charges (RSA, allocation personnalisée d'autonomie...). Depuis 2004, c'est la dette de l'Etat qui atteindrait 640 millions d'euros, estime Claude Bartolone.
Mais pas question pour le gouvernement de le laisser faire. "Voter un budget en déséquilibre, a rappelé Alain Marleix, c'est interdit par le code général des collectivités locales." Interrogé par RTL sur cette perspective, le secrétaire d'Etat a répondu: "On appliquera tout simplement la loi.". "Le préfet saisira la chambre régionale des comptes" et celle-ci, "après examen, demandera au préfet de bien vouloir exécuter le budget".
Solidarité avec la Seine-Saint-Denis
Le président du conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg (PS) s'est déclaré "solidaire de la Seine-Saint-Denis et de son budget de révolte". Arnaud Montebourg avait, à son tour, saisi le Conseil d'Etat sur la question des compensations financières en décembre 2009. Dans un communiqué, il demande "au gouvernement de venir en aide aux départements qu'il a lui-même mis en très grande et grave difficulté".
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