Sans aucun doute, des arrières pensées politiciennes ne sont pas absentes de ce débat, en particulier celles qui voudraient bien voir la gauche perdre en influence dans les régions et les départements. Sans doute, le débat sur "le grand Paris" pourrait dissimuler, de fait, une nouvelle "machine" électorale pour les lendemains qui chantent de ceux qui aspirent aux responsabilités nationales.
Sans doute, sans doute, sans doute, mieux mettre en valeur les synergies dans l'intercommunalité est une nécessité incontournable, sous réserve de véritable consultation électorale et non pas de cooptation. Par contre, envisager de réduire, 25 ans après, les effets indéniables de proximité que les lois de décentralisation ont apportés, qu'il s'agisse des départements et des communes, est une question grave car derrière cette dernière se pose avec acuité la vision de la place que l'on concède à chaque citoyen dans l'architecture des institutions républicaines.
Nous, nous pensons que l'enjeu principal reste effectivement la prise en compte réelle du point de vue et des souhaits du ... citoyen. Et ce n'est pas gagné, y compris dans nos débats noiséo-noiséens (mais pas que ...) sur la démocratie participative.
Alors, la lecture du rapport Balladur, à défaut de nous affranchir, permet de mieux cerner les éléments de la discussion que l'on veut nous imposer. Surtout , en particulier, par ces temps d'annonce présidentielle sur le devenir de la taxe professionnelle, instrument financier et politique majeur des collectivités locales.
En ligne pour vous, pour nous, le rapport rapport-balladur.pdf
Et, gardons à l'esprit qu'il nous faut " agir localement et penser globalement ", nous n'avons pas le choix !
On a le droit de voir rouge