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Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement unitaire.
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie ! 

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Etienne Doussain 

 

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Contact "Noisy Solidaire, à gauche vraiment !"

onaledroitdevoirrouge@orange.fr

25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 19:51

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:40

Tant pis, si la gène est pour les autres à l'avenir, les salariés, les précaires, les chomeurs, etc... D'ailleurs, à bien y réflechir, cela fait du monde... Non ? Raison de plus pour se bouger ! Débloquer les rafineries, réquisitionner les salariés, matraquer les lycéens, passer en force à l'assemblée et au sénat, sont autant de preuves de l'inquiétude de ce gouvernement devant l'ampleur du mouvement social.

 

C'est le peuple qui décide de ce qui est bon ... et le peuple est majoritairement contre la réforme des retraites. Si en plus, se confirme l'information de Médiapart, il est urgent de pousser fort dans les jours à venir. Soutenons les grévistes, accélérons la résistance, refusons la casse de la retraite par répartition et de servir la spéculation financière en bradant notre avenir ... Et qu'on se le dise, s'il s'agissait de sauver les retraites, que viennent faire Guillaume Sarkozy et le groupe Médéric dans cette affaire ? Faites tourner l'information dans vos réseaux et continuons dans l'unité ....

 

Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.  

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

 

Des alliés puissants

 

"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

 

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.

 

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation ?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat ?» 

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 23:00

A défaut d'un compte rendu de mandat régulier que l'on aurait aimé avoir de la part de notre conseiller général, force est de constater que la majorité actuelle de l'assemblée départementale n'est pas au top ... Après Noisy le Sec et la dissolution annoncée du conseil municipal, la tension semble être montée d'un cran ces derniers jours au sein de la majorité départementale.

 

Mais que se passe-t-il ? Divergences stratégiques, débats insuffisants, solutions en trompe l'oeil ?

Vite, vite ... des infos, Monsieur le Conseiller général !

communique-seance-17-10.jpg

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 19:30

Appel-noisy-19-oct-V2.jpg

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 19:04
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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 12:59

Communique-9-octobre.jpg

 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 15:00

collectifCOMITE NATIONAL POUR LES ETATS GENERAUX DU SERVICE PUBLIC 

 

Collectif local de la 13ème  circonscription

 

Noisy le Grand – Neuilly sur Marne – Neuilly-Plaisance – Gournay sur Marne

 

 

RETRAITES : NOUS SOMMES TOUS CONCERNES !

 

Le retrait du projet du gouvernement est aujourd’hui une exigence démocratique.

 

Oui, vous + vous + vous + ….. + moi, nous pouvons imposer une réforme des retraites juste et efficace.

 

Le gouvernement misait sur un essoufflement de l’opposition à son projet de réforme des retraites, c’est l’inverse qui se produit ! Malgré son intransigeance, son mépris, ses mensonges, la réalité est bel et bien là et s’impose à tous : les travailleurs et à une très forte majorité l’opinion publique sont hostiles au projet du gouvernement.

 

Les salariés, les privés d’emplois, les jeunes et les retraités ont compris que cette réforme des retraites, si elle était mise en oeuvre, non seulement aggraverait leur situation, mais ne réglerait en rien l’avenir de nos retraites.

 

Ainsi, cette réforme, voulue par le Président des riches pour satisfaire les exigences du Medef et des marchés financiers, apparaît à la majorité des Français pour ce qu’elle est : une réforme injuste socialement et inefficace économiquement.

 

Mettre en échec cette réforme et imposer d’autres choix de société

 

L’ampleur du mouvement et le soutien massif de la population témoignent qu’il est possible de mettre en échec cette réforme injuste. Beaucoup comprennent aujourd’hui que la démographie est un faux problème. Certes les retraités sont plus nombreux mais les actifs produisent aujourd’hui bien plus qu’ils ne produisaient hier.

 

Faut-il rappeler qu’au moment de la création de la protection sociale, en 1945, au sortir de la guerre la courbe démographique était bien moins favorable, que le pays était ruiné et que pourtant notre système de protection sociale à été l’un des principaux leviers de la reconstruction.

 

Reculer l’âge légal de la retraite, c’est pénaliser les carrières longues, les femmes, les chômeurs, c’est faire baisser l’ensemble des pensions. C’est condamner la jeunesse à la précarité et au chômage.

 

Un gouvernement au service de la finance

 

De l’argent pour les retraites il y en a, comme il y en a pour les autres services publics, à condition de revoir le partage des richesses et de taxer les bénéfices du capital. Bien qu’il affirme le contraire ce gouvernement veut en fait obliger la population à avoir recours aux retraites par capitalisation pour satisfaire les requins de la finance.


Alors que la crise a provoqué l’effondrement des fonds de pensions et démontré le peu de fiabilité des banques.

 

La retraite n’est pas un coût mais une richesse sociale

 

Si les retraités sont libérés des contraintes patronales, la plupart d’entre eux a des activités qui contribuent à la vie sociale et culturelle. C’est aussi ce statut d’activité non marchand, non commercial qui est insupportable aux tenants du libéralisme.

 

Oui, l’argent qui va à la retraite est autrement plus utile et efficace que celui qui est englouti dans les banques et la spéculation financière.

 

Devant ces choix de société, c’est à nous toutes et tous de décider

 

Chacun comprend qu’au-delà des retraites, c’est la protection sociale, la Sécu, l’Education Nationale,  l’hôpital, les transports, l’énergie, qui sont visés par ce gouvernement.

 

Que ce soit en France, en Espagne, en Grèce l’objectif reste le même, livrer l’ensemble de nos services publics aux appétits financiers.

 

Ce gouvernement fait courir un risque à la démocratie.

 

Pour masquer sa politique de régression sociale, le Gouvernement tente de faire diversion et agite la peur et l’insécurité. Pour ce faire il n’hésite pas à exclure des communautés entières, exacerbant ainsi les sentiments xénophobes et racistes.

 

Cette politique, condamnée par l’ensemble de la communauté internationale, donne une image de la France contraire à nos valeurs et à notre histoire.

 

Devant l’obstination du Pouvoir, une seule solution :

 

Oui, il faut amplifier l’action et permettre aux citoyens de décider. Les salariés du public ou du privé, ne s’y trompent pas. Déjà plusieurs professions appellent à la grève reconductible pour obliger ce gouvernement à plier.

 

Les jeunes et les étudiants s’engagent également dans l’action.

 

La participation de tous les citoyens avec les salariés en grève est un élément essentiel pour contraindre le gouvernement à retirer son projet.

 

Le 12 octobre et les jours suivants seront ce que tous ensemble nous déciderons !

 

 Organisation membres  du collectif local : (ordre alphabétique) :

  CGT (Union Locale de Noisy le Grand) ; CGT Maison Blanche ; CGT Communaux de Noisy le Grand; FASE (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative) ; Les Verts : groupe local de Noisy, Neuilly, Gournay; NPA ; PCF ( Sections de Noisy le Grand, de Neuilly sur Marne et Neuilly-Plaisance) ; Parti de Gauche, PS ( section de Gournay sur Marne) ; SNES FSU ; SUD (Santé-sociaux/Solidaires) ; SUD Education ; SNU.ipp FSU.

  Pour nous contacter : Collectif Améliorer et Défendre le Service Public

  UL CGT de Noisy le Grand – 55, rue de Malnoue 93160 Noisy le Grand

collectif-sp93-13emec@laposte.net 

 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:00

declaration-des-organisations-de-gauche-7-octobre-2010.jpg

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 18:47

Une série d'articles pêchés, ici ou là, raconte des choses intéressantes. Eh oui, on nous dit souvent qu'il n'y a pas d'argent et que l'on ne peut pas tirer des chèques en blanc pour les futures générations, que l'on ne peut pas vivre à crédit.

 

Et si la vérité était ailleurs ? On vous en laisse juge ... Disons que par ces temps de réforme des retraites qu'il faut, tous ensemble, impérativement refuser, il y a de quoi "gamberger" et l'on ne va pas se priver.

 

Cour-des-comptes.jpg

 

Le premier dans "l'Usine Nouvelle" :

 

Les niches fiscales des entreprises scrutées par la Cour des comptes

Le 07 octobre 2010 par Remy Maucourt dans « L’usine nouvelle »

Selon un rapport remis à l'Assemblée, jusqu'à 29 milliards d'euros pourraient être économisés.

De plus en plus coûteuses, et parfois inefficaces. Le rapport de la Cour des comptes sur les dispositifs fiscaux profitant aux entreprises est sévère. Commandé par la commission des Finances de l'Assemblée, il alimentera le débat parlementaire au cours des prochains mois.

Le rapport complet

Une synthèse

172 milliards d'euros en 2010. C'est le coût total des niches fiscales, sociales ou mesures dérogatoires accordées aux entreprises. Selon le rapport, ces exceptions ont connu au cours des dernières années "un développement rapide et peu maîtrisé".
Didier Migaud, Premier Président de la Cour des comptes, regrette cette inflation de dispositifs fiscaux, qui selon lui sont plus faciles à créer qu'à supprimer. Certaines de ces mesures favoriseraient les effets d'aubaines.
293 niches fiscales et 91 niches sociales ont été recensées et analysées en terme de coût et d'efficacité.

Des mesures efficaces

Didier Migaud insiste: l'objectif n'est pas de supprimer l'ensemble des niches. Certaines ont prouvé leur efficacité, comme le crédit impôt recherche (CIR). Ce système "semble avoir freiné la diminution du niveau des dépenses de R&D". Le rapport propose néanmoins de renforcer les contrôles sur l'utilisation du CIR.
Autre dérogation fiscale jugée efficace: les allègements de charges sur les bas salaires. D'un coût de 22,1 milliards d'euros en 2010, cette mesure apporte "des effets positifs sur l'emploi incontestables". Une étude réalisée par la Dares en 2008 évalue à 300 000 le nombre d'emplois créés ou sauvegardés suite à une première vague d'allègements.

Des niches fiscales douteuses

Certaines mesures, adaptées à une politique publique, peuvent"se révéler mal ciblées, représenter une dépense disproportionnée ou comporter de forts effets d'aubaine". Parmis ces niches à réformer, la Cour des comptes a placé les taux réduits de TVA, notamment pour l'hôtellerie, la restauration et le bâtiment. Moins efficace que les allègements  généraux de charges, cette série de dispositifs donne "un impact limité pour un coût élevé". 10 miliards d'euros pour 2010.
Egalement à réformer, les dispositifs dérogatoires favorisant l'épargne salariale, qui donneraient lieu à un fort effet d'aubaine. Parmi les abus possibles: ces plans d'épargne se substituent parfois à des hausses de salaires. Le coût total de ces mesures est évalué à 9 milliards d'euros, le rapport propose plusieurs scénarios pour réduire ce montant.

Des mesures trop coûteuses voire inefficaces

La Cour des comptes va jusqu'à proposer la suppression de certains dispositifs, qui parfois entrent en contradiction avec d'autres mesures, ou dont l'intérêt est minime. Par exemple, l'exonération de taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) sur les biocarburants. "Cette mesure ne répond plus à la finalité initiale de mise en place et de soutien aux investissements dans une industrie nouvelle", la construction des premières unités de production étant déjà amortie. De plus, "l’apport énergétique et environnemental des biocarburants est contesté". Ces éléments amènent la Cour des comptes à émettre sa proposition n°29 : Supprimer l’exonération de TIPP sur les biocarburants. Cette mesure fiscale a coûté 643 millions d'euros en 2010.
Les experts de la Cour des comptes proposent également d'augmenter la taxation des "retraites chapeaux". Cette rémunération parallèle à la retraite classique, principalement utilisée par les dirigeants, bénéficie d'un régime fiscal avantageux. Un doublement des taux sur ces retraites spécifiques rapporterait 70 millions d'euros.

Une réforme à venir?

La Cour des comptes propose de réformer le système en profondeur, pour plus de transparence et de contrôle. Limiter à 4 ans la durée d'application des nouvelles mesures, les évaluer systématiquement, supprimer après trois ans toute mesure qui n'aurait pas été controlée.
Reste que certaines des 70 propositions du rapport viennent directement contredire les promesses du président de la République. Le taux réduit de TVA pour l'hôtellerie, mais également le régime des heures supplémentaires instauré par la loi TEPA sont mis en cause. Ces éléments rendent douteux l'application de ces recommandations, la balle est désormais dans le camp des députés.

Le second sur le site de France 2 : 

 Niches fiscales, entreprises et Cour des comptes

Par FTV (avec agences)    France 2 AFP - BERTRAND GUAY

La Cour des comptes critique certaines niches fiscales qui profitent aux entreprises

Pour le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), qui dépend de la Cour, ces niches, qui représentent un manque à gagner de 172 milliards en 2010, selon les calculs du CPO, sont de plus en plus coûteuses et ne se révèlent pas toujours efficaces.

Parmi les niches visées: la TVA dans la restauration et les heures supplémentaires. Il s'agit là de deux mesures phares de la présidence Sarkozy.

Autres niches visées: celles en faveur de l'épargne salariale (intéressement  et participation), qui sont à l'origine, selon le rapport, d'"effets d'aubaine", en se substituant à des hausses de salaires.

D'une manière générale, le CPO, au sein duquel figure aussi des personnalités du secteur privé, propose de réduire de 15 à 29 milliards les différentes niches fiscales, sociales et autres dérogations dont bénéficient les entreprises. Selon le conseil, ces dispositifs ont connu au cours des dernières années "un développement rapide et peu maîtrisé".

Il ne propose cependant pas de supprimer l'ensemble des niches. Le rapport du CPO a été réalisé à la demande de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

La critique des heures supplémentaires...

 Le CPO prône la "remise en cause" d'un système mis en place par le gouvernement en octobre 2007. Les salariés effectuant des heures supplémentaires perçoivent un salaire majoré, exonéré de cotisations sociales et non imposable,  tandis que les entreprises bénéficient d'une déduction. Ces dérogations coûtent environ 4,1 milliards d'euros à l'Etat. Celui-ci doit rembourser la Sécurité sociale du manque à gagner (2,9 milliards en 2010), tout en se privant de recettes d'impôt sur le revenu.

Selon le rapport du CPO, organe rattaché à la Cour des comptes, l'effet sur l'emploi du dispositif est "ambigu". "Si la réduction du coût du travail consécutif à l'allègement des prélèvements peut être favorable à l'emploi, l'accroissement de la durée du travail incite les entreprises à substituer des heures de travail aux hommes",  souligne ainsi le rapport présenté mercredi à la commission des Finances de  l'Assemblée.

"Bien qu'il faille tenir compte du contexte économique dans lequel il a été  mis en œuvre", juste avant la crise, l'"efficience du dispositif n'a pas encore été établie", a estimé le président du CPO, Didier Migaud, par ailleurs premier président de la Cour des comptes.

.... et de la TVA à 5,5 % dans la restauration

Selon le Conseil des prélèvements obligatoires, la TVA à 5,5 % dont bénéficie la restauration a un "impact limité" sur l'emploi, pour un "coût élevé": 3 milliard d'euros. Un coût qu'il convient de "limiter".

Résultat: le CPO propose la "suppression" du taux de TVA à 5,5 % dans la restauration. Dans ce secteur, les effets sur l'emploi semblent "plus incertains" que dans le bâtiment. A défaut, l'actuel taux pourrait être relevé à hauteur de 10 % ou 12 %, préconise-t-il.

Le gouvernement a inscrit dans son projet de budget 2011 la réduction d'une série de niches fiscales et sociales. Mais le taux réduit de TVA dans la restauration devrait rester inchangé au moins jusqu'à l'élection présidentielle de 2012. Et ce malgré l'opposition de plusieurs parlementaires, y compris de la majorité.

Depuis son instauration le 1er juillet 2009, en vertu d'une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, ce taux de 5,5 % focalise toutes  les critiques. Celles-ci estiment que la mesure n'a contribué que très modestement à soutenir l'emploi et, surtout, à faire baisser les prix.

Le troisième sur le site d'Alernative Economique : 

Les discrets avantages fiscaux du CAC 40

Le MEDEF se plaint du taux d'impôt sur les bénéfices de 33 % en France. Mais se garde bien de mentionner tous les autres avantages fiscaux dont profitent les entreprises, comme les amortissements dégressifs ou la déduction fiscale des intérêts d'emprunts…

On trouve des choses intéressantes, voire très intéressantes, dans les annexes du dernier rapport du « Conseil des prélèvements obligatoires » - un organisme supervisé par la Cour des Comptes -, intitulé « Entreprises et niches fiscales et sociales »[1]. D'abord, une information, déjà publiée dans Alternatives économiques pour les années antérieures, et qui indique quel est le montant effectif de l'impôt sur les bénéfices payé par les sociétés du CAC 40. Théoriquement, ce taux devrait être de 33 % : en 2009, il était inférieur à 25 % dans 15 cas (dont 2 seulement justifiés par un résultat net négatif), tout comme en 2008 et à peine moins qu'en 2007 (16 cas), alors que les résultats cumulés de ces entreprises atteignent ou dépassent désormais les 100 milliards d'euros. Augmenter de quelques points le prélèvement fiscal effectif permettrait - sans rien changer au taux normal de 33 % - de récupérer quelques milliards d'euros. Le rapport suggère plusieurs pistes à cet égard, notamment celle consistant à supprimer la déduction fiscale de 5 % sur les dividendes reçus par une maison mère en provenance de ses filiales, instaurée soi-disant pour compenser le coût de gestion de ces dividendes, et qui réduit les rentrées fiscales d'environ 1,5 milliard chaque année.

On apprend par ailleurs que le régime des « amortissements dégressifs » représente un peu plus de 5 milliards d'euros. Ce régime permet à une entreprise qui investit de majorer le montant de ses amortissements d'un certain pourcentage (de 75 % à 175 %, selon la durée légale d'amortissement pour les immobilisations concernées), de manière à amortir plus vite les dépenses d'équipement auxquelles elle a procédé. Les amortissements étant considérés comme une charge, leur montant est déductible du résultat, ce qui permet une réduction d'impôts sur les bénéfices d'un tiers de la majoration autorisée. Certes, ce qu'une entreprise économise une année se traduira par moins de charges, donc plus d'impôts, les années suivantes car, bien évidemment, on ne peut amortir plus que le coût de l'équipement. Mais si l'entreprise utilise la diminution d'impôts pour financer un surplus d'investissements amortissables l'année suivante, elle peut ainsi financer ce surplus en partie grâce aux économies d'impôts et ainsi pérenniser l'avantage fiscal. Le dispositif a été conçu justement pour inciter les entreprises à investir.

Le calcul est facile à effectuer. Supposons que le coefficient moyen de majoration soit de 100 % : cela signifie que, en l'absence d'amortissement dégressif, les entreprises auraient affiché un résultat fiscal supérieur de 2,6 milliards d'euros, donc auraient du payer près de 900 millions d'impôts en plus. Mais ce n'est pas le plus intéressant. On apprend que, en Allemagne, la réduction du taux d'imposition des bénéfices des sociétés (passé à 25 % en 2007) avait des contreparties, notamment la suppression du système des amortissements dégressifs, ce que le patronat français, qui met en avant la baisse du taux d'imposition allemand, se garde bien de dire. A l'heure où il est question d'aligner le système fiscal français sur l'allemand, voilà une idée dont on aimerait qu'elle soit reprise.

Mais le bouquet concerne les intérêts d'emprunts : considérés comme des charges, ils viennent en déduction du résultat final, donc réduisent d'autant le montant de l'impôt sur les bénéfices. Dès lors, une entreprise a intérêt à s'endetter plutôt qu'à réinvestir ses bénéfices pour financer des investissements ou l'acquisition d'une autre entreprise : elle paye certes le coût de l'emprunt, mais déduisant celui-ci de ses bénéfices, un tiers de leur montant est économisé. Ce qui explique la politique des grandes entreprises cotées en Bourse qui préfèrent distribuer en dividendes la quasi-totalité de leurs bénéfices après impôts et s'endetter pour financer leurs investissements.

Or, dans certains pays (Italie, Allemagne), cette déductibilité a été plafonnée : en Allemagne, ce fut une autre contrepartie de la baisse de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (en plus de la suppression de l'amortissement dégressif indiqué plus haut). L'annexe du rapport sur « les modalités dérogatoires de l'imposition des entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés » indique que, si la solution allemande avait été appliquée en France, elle aurait permis de majorer de… 11 milliards d'euros en 2008 le montant des recettes fiscales. Sans compter que, en sollicitant davantage l'autofinancement, cette solution aurait sans doute permis d'améliorer la solidité des entreprises concernées en réduisant leur endettement.

Il ne s'agit pas d'assommer les entreprises, mais d'instaurer des règles qui mettent fin à des avantages injustifiés dont on ne parle jamais. En cela, le Rapport du Conseil des prélèvements obligatoires est très utile.

Denis Clerc | Article Web - 08 octobre 2010

(1) http://www.ccomptes.fr/fr/JF/documents/divers/Rapport_de_synthese_Entreprises_et_niches_fiscales_et_sociales2.pdf. Les annexes (et notamment les annexes « Les dépenses fiscales et modalités dérogatoires de l'imposition des entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés » et « Les pratiques d'optimisation fiscale des entreprises », utilisés pour cet article) sont consultables sur http://www.ccomptes.fr/fr/JF/documents/divers/Rapports_particuliers_depenses_fiscales_CPO.pdf

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 15:50

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