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Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement unitaire.
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie ! 

Bon Blog
Pour "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !"

Etienne Doussain 

 

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Contact "Noisy Solidaire, à gauche vraiment !"

onaledroitdevoirrouge@orange.fr

29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 18:02

On verra bien si le député de la 3ème circonscription de Seine-Saint-Denis, lui qui se targue de d'avoir construit du logement social lorsqu'il était maire, appelera à manifester et sera présent Place du Palais Royal demain. On ne s'attend pas à voir les Républicains et l'UDI, ce jour là !

La baisse du Livret A est une attaque concrète contre le logement social dont le pays a besoin. Dire autre chose, c'est mentir !!!

On a le droit de voir rouge

La baisse du taux du Livret A menace l’épargne populaire !

Agissons ensemble pour le Livret A, l’épargne populaire et le logement social, marchons :
jeudi 30 juillet, à 12h30, Place du Palais Royal

Les signataires ci dessous, dénoncent la décision du Gouvernement de réduire le taux du livret A à 0,75%, entrainant une baisse de la rémunération des autres livret d’épargne populaire (LDD, LEP …), et des retraits massifs (-2 milliards en juin et -10 milliards sur un an).... Un beau cadeau pour les banques, qui lorgnent sur les 260 milliards de dépôts du livret A et le reste de l’épargne populaire !

A la demande du gouverneur de la Banque de France, la présidente du FMI, le Directeur de la CDC, et avec l’accord du Ministre du budget et désormais de Matignon et l’Élysée, cette décision fragilise à terme les capacités de financement des HLM et des besoins d'intérêt général (transports en commun, université, hôpitaux ...).

Elle ne profitera pas aux classes populaires qui y placent leurs économies et celles de leurs enfants, ni aux locataires HLM, qui n’ont jamais vu leur loyer

baisser malgré la baisse régulière du taux du Livret A depuis 1981.

Cette baisse est justifiée par la faiblesse de l’inflation, et par l’application automatique d’une « formule ». Or en 2012, le taux du Livret A était resté à 2,25%, au lieu d’être relevé à 2,75% comme l’exigeait cette formule…

L’INSEE annonce que la croissance devrait remonter en 2016 à 1,5%, et donc entrainer une nouvelle hausse du taux d’intérêt. Plutôt que de « lisser » les taux, ils préfèrent risquer une décollecte massive.

Cœur du financement des investissements publics pour tous, le Livret A et l’épargne populaire sont en danger, sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire et de la spéculation financière internationale.

Enfin, les banques qui détiennent plus de 150 milliards sur l’épargne populaire et devraient en faire un usage strictement réglementé ne sont pas contrôlées.

La plate forme logement des mouvements sociaux, et les signataires ci-dessous demandent au Gouvernement :

- de ne pas baisser le taux du livret A, car la menace de décollecte massive doit être prise au sérieux

- de préserver et augmenter les aides à la pierre pour réaliser des HLM, car C. ECKERT délégué au budget, a annoncé son intention de les réduire ...

- la restitution à la CDC des 50 milliards issus du Livret A détenus par les banques pour financer des travaux de relance économique : HLM, environnement, santé, éducation, transports en commun, services publics …

- un contrôle démocratique sur l’emploi de l’épargne populaire

- le doublement du plafond du livret A, selon la promesse de campagne de François Hollande. Depuis 5 ans, il est passé de 15 300 à 22 950 € ; il devrait être à 30 600 €

- de renoncer à économiser sur les APL, car les locataires souffrent de l’inflation des loyers et des charges courante

- de baisser les loyers HLM en revalorisant les APL et en renégociant la dette des bailleurs sociaux, et de produire 200 000 vrais logements sociaux par an, à moins de 6 € le m2

- de baisser les loyers privés dans les grandes agglomérations en durcissant la loi ALUR.

Les banques et les spéculateurs n’auront pas la peau de l’épargne populaire, du logement social et des investissements d’intérêt général !

1er Signataires :

Plate forme logement des mouvements sociaux : (Logement : ACDL, AFVS, Bagagérue, CAHL 94, CAL, Copaf, CoL3e et 14e, CSF, CGL, DAL...

Syndicats: CGT, FSU, Sud Santé Sociaux, SAF, Syndicat de la Magistrature, UNEF, Union Syndicale Solidaires, USP ...

Solidarité : AITEC, Advocacy, ATTAC, AC !, CNAFAL, Fondation Copernic, MRAP ... ),

Ainsi que : Droits Devant !, Collectif pour un pôle public financier au service des droits, …

Avec le soutien de : Ensemble! Parti de Gauche

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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 22:20
M ? P ? Ou N de "Noisy Solidaire, à gauche vraiment !"...
M ? P ? Ou N de "Noisy Solidaire, à gauche vraiment !"...
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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 15:23

Ainsi donc, nous nous étions trompés !

Non pas sur l'anonymat relatif du dernier tract de Michel Pajon (ne cherchons toujours pas néanmoins le sigle du PS !) mais parce qu'il était incomplet ...

C'est réparé et nous en sommes ravis.

Il vaut mieux en effet ne pas avancer masqué et signer sa prose électorale. Là, c'est fait, le premier papier de dimanche dernier n'étant qu'une épure, un coup pour rien, un essai, un test approximatif.... mais cela en fait deux quand même pour les comptes de campagne ...

Ouf, on respire !

Le contenu ? On vous laisse juge du niveau de l'invective et des arguments ... Ce n'est pas moi, c'est l'autre ...

A l'évidence, l'amateurisme et la fraude deviennent, petit à petit, les clefs de la campagne électorale.

Du moins, on voudrait nous le faire croire ! 

Si l'on ajoute à celà, les mots doux des réseaux sociaux qu'il nous a été donné de vérifier, on voit bien que l'on va atteindre des sommets dans la nullité.

Au galop pour certains, à croire que la noble monture leur pose problème...

Auraient-ils oublié la popularité du PMU et celles des épreuves équestres des futurs J.O. parisiens que le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis va défendre aux côtés de Madame Hidalgo ?

Comprenne qui pourra ce détour animalier et étonnament personnalisé qui a peu à voir avec le véritable débat noiséen !  

 

Remarquez, la personnalisation est une bonne vieille méthode d'escamotage du débat.

Ce serait elle ou lui !

Pour nous, ni l'un, ni l'autre, dans de telles conditions ...

Dans le même temps, une autre production électorale commence à circuler.

Cette dernière, clairement signée, Les Républicains (ex UMP) et UDI avec Brigitte Marsigny, donne un autre ton qui n'est pas pour nous rassurer, non plus. 

La seule chose qu'il faut bien retenir, c'est que pour la première fois des éléments programmatiques apparaissent.

Sont-ils justes ?

Sont-ils probants ? 

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a loin de la coupe aux lèvres et que l'outrance ou l'exagération se partagent avec de véritables questions noiséennes.

Les 20% du budget municipal consacrés aux preemptions et aux expropriations sont pour le moins fantaisistes, sinon erronés, selon nos estimations. 

Nous ne ferons pas de mauvais procès mathématiques en constatant que lorsque 8 à 10 millions sont consacrés chaque année, hélas depuis au moins 10 ans, aux acquisitions foncières sur un budget annuel global, comprenant fonctionnement et investissement, de l'ordre de 240 millions d'euros, sauf erreur de notre part, on est loin des dit 20% du budget annoncés sur ce tract. Pour les périmètres d'étude, par contre, on aimerait savoir ce que la droite noiséenne en ferait  ...

A croire que l'amateurisme a effectivement gagné les rangs de l'opposition de droite !

De la même façon, la méthode éculée d'annonces catastrophiques sur la sécurité des noiséens, alors même que les ex élus de l'UMP et de l'UDI n'ont jamais été réellement génés par l'installation de la vidéosurveillance et de la police municipale par Michel Pajon et sa majorité, lui reconnaissant ainsi d'avoir mis en oeuvre des solutions sécuritaires qu'ils partagent, est une méthode détestable qui agit sur les peurs.

Les Républicains et l'UDI voudraient-ils marcher sur les plates bandes du FN ?

Soyons sérieux !  

Il nous semble avoir entendu, encore récemment à Noisy le Grand, de la bouche même d'un membre éminent de la Police Nationale que le taux de résolution des affaires de petite délinquance, celle dite de proximité, celle qui pourrit réellement la vie des gens, était un taux en constante et bonne progression ...

On nous aurait menti ? Aucune raison de le croire de la part d'un agent de la force publique qui sait de quoi il parle !

Faut-il en rajouter pour inquiéter ? Inquiétant ressort que d'agir sur ce sentiment ...

Pour autant, nous ne ferons pas dans l'angélisme en faisant croire qu'il ne se passe rien dans notre ville.

Ni trafic, ni délinquance ? 

Si bien evidemment, mais se pose-t-on la bonne question depuis 30 ans ?

Rélégation, chômage, précarité, exclusion sont les véritables pourvoyeurs de la dégradation du lien social et de sa conséquence, la délinquance ...

 

Faut-il ne rien faire ? 

Non, à l'évidence, mais surfer sur les peurs, tenter d'affoler la population noiséenne en oubliant savamment de rappeler que, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, les effectifs de la police nationale dans nos villes ont baissé, que les polices municipales ne sont qu'un coût supplémentaire qui a été imposé aux communes alors qu'ilotage et proximité sont des clefs indispensables aux côtés d'une justice efficace, d'une politique de l'emploi et de formation, y compris locale, efficiente, ne pas dire cela, c'est mentir aux noiséens ...

Pour le reste, que dire ?

Sans doute une vision de la dette noiséenne plus imaginée que réelle, même s'il n'est pas question de taire que la politique de "prestige" relatif de la "capitale de l'Est Parisien" a bien évidemment des effets sur le porte monnaie des Noiséens.

D'ailleurs, Noisy Solidaire, à gauche vraiment ! l'a suffisamment écrit sur ce blog pour ne pas revendiquer sa part de la critique. Tout est affaire de proportion !

Or, en la circonstance, on pourrait avoir l'impression que plus c'est gros, mieux c'est...

Ce n'est pas notre conception du débat politique et nous ne voulons pas le réduire à cela. 

Noiséennes, Noiséens, l'été sera chaud et l'on ne peut exclure qu'un nuage de sauterelles puisse s'abattre sur Noisy le Grand ...  Protégeons nos jardinières et nos potagers ...

Une bétise ? Un mensonge ? Une météo d'amateur ? Peut-être ...

On a le droit de voir rouge

 

 

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 23:50

Disons le tout net, cette campagne électorale a déjà pris une mauvaise tournure !

Nous avions dit, ici, que si le débat devait se réduire, pour les uns, au thème de la fraude et, pour les autres, au respect d'une légitimité fondée sur le vote d'un électeur sur quatre, la campagne électorale serait confisquée.

Les faits ne nous donnent pas tort et pas de la meilleure façon.

Que dire, en effet, du contenu de la dernière production distribuée sur le marché dimanche dernier et, ici et là, dans notre bonne ville, par des militants avertis du Parti Socialiste dont des anciens élus, reconnaissables entre tous ?

On nous dira, c'est la réponse du berger à la bergère, un point partout, balle au centre.

Sauf que la méthode est inquiétante, aussi inquiétante que celle de la production récente de l'UMP UDI avec ses graphiques plus que peu compréhensibles.

Inquiétante car, chacun notera que le tract est anonyme. Autrement dit, sauf erreur de notre part, sans signature. Par contre, ceux qui le proposaient, eux, il était facile de les reconnaitre !

Inquiétant car la lecture du tract en dit long sur l'état d'esprit qui anime ses auteurs au point de faire figurer une copie d'un procès verbal final d'un bureau de vote.

Copie en soi pas forcément illégale puisqu'il s'agit vraisemblablement d'une photo réalisée avec téléphone portable à l'issue des opérations électorales mais qui pose problème dans la mesure où elle n'a pu être réalisée sur place que par un des assessseurs ou par la Présidente ou avec son autorisation. On n'ose imaginer en effet qu'elle ait pu être réalisée ultérieurement.

En fait ce qui pose problème n'est pas tant la photo par elle-même et son artiste mais bien l'usage qui en est fait dorénavant et qui, finalement, accrédite la thèse de la manipulation.

D'une part, le Conseil d'Etat a estimé que la liste d'assesseurs de l'UMP du 1er tour devait être reconduite, même si le dépôt de celle du 2ème tour n'était pas dans les délais, et d'autre part, on prend le temps de photographier un procès verbal du 2ème tour sur lequel figure le nom d'un assesseur de l'UMP... qui a vraisemblablement été retenu, parce que présent, par la Présidente, prudente parce que le bureau de vote risquait d'être incomplet lors de son ouverture. 

A croire que l'on a pris le temps de réfléchir aux conséquences du refus de la liste d'assesseurs et que l'on a souhaité se prémunir de l'argument a posteriori !

On savait donc déjà qu'il y aurait une suite juridique ? 

Non, décidemment, cela ne nous dit rien qui vaille.

Très concrètement, même s'il faut bien en parler puisque distribution de bons et mauvais points par tracts interposés, il y a, très concrètement ce thème de campagne ne nous motive vraiment pas... 

Et l'on peut croire sans mal que si l'objectif est de pousser à l'abstention pour règler les écarts dans le mouchoir de poche des réseaux de convaincus que l'on saura animer, il est vrai que l'écoeurement devrait prendre de l'ampleur...

Et le projet pour Noisy le Grand ? Lui, il ne supportera pas l'escamotage ! Heureseusement, la campagne électorale ne fait que commencer. Ouf !

On a le droit de voir rouge

 

Rigolade, (amère) acte VI ...
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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 17:00

Devant le Parlement Européen le 8 juillet 2015

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 11:00

Allons bon, voilà que notre député communique dans les écoles noiséennes !

Enfin, une excellente nouvelle dans un monde où parfois les lignes sont floues…

Le député de la 3eme circonscription fait la preuve qu’il n’est pas obligatoire de cumuler les mandats électoraux pour être utile à la population…

Mieux, avec une belle lettre, en quelques mots simples, une charte graphique épurée, une signature qui en rappelle une autre (de maire, peut-être ?), notre député démontre concrètement qu’il peut agir efficacement.

Bien évidemment, on s’étonnera peut-être que soit cité le nom d’un ancien maire adjoint à l’éducation, sauf à ce qu’il ait été engagé récemment comme attaché parlementaire.

Mais foin du détail, l’important, c’est le contenu, l’important c’est le résultat !

Et le résultat est là…

Une ouverture de classe à l’école élémentaire des Noyers

Une ouverture de classe à l’école maternelle de la Varenne

Une ouverture de classe à l’école maternelle du Clos d’Ambert

Le maintien d’une classe élémentaire aux Hauts Bâtons

Et ça, c’est bien. D’autant plus que cela retire une belle épine aux pieds des familles qui se mobilisaient depuis quelques temps à ce sujet. Comme quoi, se mobiliser en entraîne d'autres !

Enfin, la preuve par l’expérience qu’un député, ça ne sert pas simplement à voter des lois comme la loi Macron, celle du Grand Paris et des métropoles, voire la future loi Rebsamen sur les droits (rognés ?) des salariés….ou le budget de l’Etat, le même qui entraine les fermetures de classes, ici ou là…

Non, un député peut aussi intervenir auprès du directeur académique et de la ministre de l’Education Nationale…

Ouf, on respire, c’est bien dans la plénitude de la fonction… de député que le député intervient.

Rien à voir avec une quelconque séquence électorale municipale prochaine. Un bon coup de com opportun, en sorte !

Non, seulement l’action efficace d’un élu de la République. C’est donc parfait et nous en sommes contents.

Au point d’ailleurs que l’on n'en voudra pas à Alain Bourguignat, ex maire adjoint, aimablement associé à l’action du député dans cette lettre, de s’être empressé avec d'autres de distribuer la lettre du dit député aux parents d’élèves, surtout avant la fermeture pour les grandes vacances des écoles concernées …

Il y avait urgence, la rentrée scolaire est en septembre… Autant se préparer dans de bonnes conditions...

L’essentiel est là. C’est le résultat qui compte !

Bravo !

On a le droit de voir rouge

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 16:49

// discours prononcé par le Premier ministre grec, à Athènes, sur la place de la Constitution, lors du rassemblement en faveur du « non » au référendum du 5 juillet 2015 //

 

Citoyens d’Athènes, peuple grec,

Aujourd’hui nous ne protestons pas, nous ne manifestons pas ; aujourd’hui est un jour de fête. Ce jour est une fête de la démocratie.

La démocratie est une fête et une joie, la démocratie est une libération, la démocratie est une issue.

Et nous célébrons aujourd’hui la victoire de la démocratie. Nous sommes déjà victorieux, quelle que soit l’issue du scrutin de dimanche, car la Grèce a envoyé un message de dignité, un message de fierté.

Personne ne peut ignorer cette passion, cet anxieux désir de vie, cet anxieux désir d’espoir, cet anxieux désir d’optimisme.

Nous célébrons aujourd’hui l’audace et la détermination qui nous ont conduits à prendre notre destin en mains, à rendre la parole au peuple grec.

Aujourd’hui, nous faisons la fête et nous chantons. Nous faisons la fête et chantons pour supplanter le chantage et la peur.

L’Europe telle que nous la connaissions, l’Europe telle qu’elle apparaît au miroir de ses principes fondateurs n’a pas le moindre rapport avec les menaces et les ultimatums.

Et aujourd’hui, en ce moment même, l’Europe entière a les yeux tournés vers nous, vers le peuple grec, vers ses 3 millions de pauvres et son million et demi de chômeurs.

Aujourd’hui la planète entière a les yeux rivés sur la Place de la Constitution et sur toutes les places, petites ou grandes, de notre patrie.

Dans ce lieu qui a vu naître la démocratie, nous donnons à la démocratie une chance de revenir.

De revenir en Europe, car nous voulons que l’Europe revienne à ses principes fondateurs.

À ces principes qu’elle a si longtemps balayés pour appliquer des programmes d’austérité sans issue, violant la volonté des peuples.

Citoyens d’Athènes, peuple grec,

Dimanche, nous adresserons tous ensemble un message de démocratie et de dignité à l’Europe et au monde.

Nous enverrons aux peuples un nouveau message d’espoir.

Car nous ne déciderons pas seulement, ce dimanche, de demeurer en Europe.

Nous déciderons de vivre avec dignité en Europe, de travailler et de prospérer en Europe.

D’être égaux en Europe, à égalité avec tous.

Et, croyez-moi, nul n’a le droit de menacer de couper la Grèce de son espace géographique naturel.

Nul n’a le droit de menacer de diviser l’Europe.

La Grèce, notre patrie, était, est et demeurera le berceau de la civilisation européenne.

C’est en ce lieu, dit la mythologie, que Zeus, en l’enlevant, a conduit la princesse Europe.

Et c’est de ce lieu que les technocrates de l’austérité souhaitent à présent l’enlever.

Mais cela ne sera pas. Car, dimanche, nous leur dirons « non ».

Nous ne laisserons pas l’Europe entre les mains de ceux qui souhaitent soustraire l’Europe à sa tradition démocratique, à ses conquêtes démocratiques, à ses principes fondateurs, aux principes de démocratie, de solidarité et de respect mutuel.

Citoyens d’Athènes, hommes et femmes de tous âges qui vous trouvez ici, aujourd’hui, qui submergez la Place de la Constitution, les rues d’Athènes et des autres grandes villes en bravant la montée de la peur orchestrée, la rhétorique de la terreur propagée tous ces derniers jours,

Citoyens d’Athènes,

Le peuple grec a maintes fois démontré au cours de son histoire qu’il savait retourner un ultimatum à son expéditeur. Car les ultimatums, parfois, reviennent à l’envoyeur.

Les pages les plus éclatantes de l’histoire de ce pays et de ce peuple ont été des pages d’audace et de vertu.

Je vous appelle à ce que nous écrivions ensemble, de nouveau, des pages historiques, celles de notre rétablissement et de notre liberté.

Je vous appelle, ce dimanche, à opposer un « non » haut et clair aux ultimatums. À tourner le dos à ceux qui sèment chaque jour la peur et l’intimidation.

Et, lundi, quel que soit le résultat du processus démocratique, de ce verdict populaire que certains redoutaient et voulaient entraver, nous opposerons également un « non » sans appel à la division.

Lundi, quelle que soit l’issue du scrutin, les Grecques et les Grecs n’auront rien qui les sépare. Ensemble, nous nous battrons pour reconstruire une Grèce meilleure que celle que nous ont laissée cinq années de désastre.

Je vous appelle enfin à ne pas prêter l’oreille à ces sirènes dont l’écho ne cesse de s’amplifier, ces sirènes qui hurlent à la peur.

À décider avec votre esprit et votre cœur.

À vous déterminer avec calme et résolution.

À vous prononcer en faveur d’une Grèce fière dans une Europe démocratique.

En faveur d’un peuple, d’un petit peuple qui se bat, comme le dit le poème, sans épées et sans balles.

Qui se bat cependant en ayant dans les mains la plus puissante des armes : la justice.

Parce que la justice est avec nous, parce que nous sommes dans notre droit, nous vaincrons.

Et nul ne peut effacer cela. Nul ne peut occulter ce fait : nous sommes dans notre droit.

Citoyens d’Athènes, peuple grec,

La liberté demande de la vertu et de l’audace. Nous, vous, nous tous, disposons d’audace comme de vertu. Et nous sommes libres. Nous respirons un vent de liberté. Quoi qu’il arrive, nous sommes victorieux. Nous serons victorieux. La Grèce a vaincu. La démocratie a vaincu. Le chantage et les menaces ont été défaits.

Salut à tous! Soyez forts, soyez fiers et dignes. Notre « non » s’inscrira dans l’Histoire. Notre peuple ira de l’avant ― la Grèce, dans une Europe démocratique et solidaire.

Source : http://left.gr/news/al-tsipras-sto-syntagma-thelei-areti-kai-tolmi-i-eleytheria

Traduit du grec par Dimitris Alexakis

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 16:00
Vote sur le TAFTA au Parlement européen : interpellez vos euro-députés !

Le Parlement européen réuni en plénière pourrait voter dès mardi 7 juillet le texte de la résolution Lange, portant sur le traité transatlantique TAFTA. La conclusion d’un traité fondée sur le texte proposé au vote, même amendé, serait désastreuse pour les peuples et l’environnement.

Pour la démocratie, le climat, l’emploi, la santé et l’agriculture paysanne, interpellons les euro-députés et mettons le traité transatlantique en échec !

Amplifions aussi le succès de l’ICE !   Vous pouvez cliquez là ou à la fin de l'article ...
Contexte

Le Parlement européen réuni en plénière votera très prochainement une proposition de résolution portant sur le traité transatlantique TAFTA.

Une résolution du Parlement européen est un texte non contraignant qui énonce la position du Parlement. La Commission européenne - institution non-élue qui négocie le Traité transatlantique - n’a pas obligation de suivre les recommandations qui y sont énoncées. La résolution Lange représente néanmoins la position de la seule instance élue au plan européen, et, dans cette mesure est une référence politique sur laquelle nous pouvons nous appuyer.

Le 28 mai dernier, la commission responsable de la rédaction du texte (INTA) en a voté une version désastreuse pour les peuples et l’environnement. Elle s’est prononcée en faveur d’une version amendée du projet de résolution de Bernd Lange, en y intégrant les pires amendements. Une majorité des élus sociaux-démocrates se sont alliés à la droite pour obtenir ce résultat.

Sans certitude de voir sa résolution acceptée par la plénière du Parlement européen, Bernd Lange a négocié avec M. Schulz (Président du Parlement) le report du vote qui devait théoriquement avoir lieu le 10 juin. C’est le résultat des pressions exercées à la fois par les eurodéputés opposés au texte et par les centaines de milliers de citoyens européens qui les ont alertés.

Le nouveau vote pourrait intervenir dès le 7 juillet, c’est pourquoi nous vous appelons à interpeller vos élus sur les risques que comporte le projet de résolution.
En effet, le texte actuel :

Abandonne toute opposition au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (ISDS)

Renonce à s’opposer à la création d’un conseil de coopération réglementaire transatlantique et accepte donc la dérégulation à venir

Pousse à la libéralisation du marché de l’énergie américain, une mesure climaticide, et ne considère les mesures pour répondre à l’urgence climatique que comme des freins à la compétitivité européenne

De nombreux autres points extrêmement problématiques peuvent être relevés : le texte vante toujours les miracles économiques supposés du traité transatlantique, il choisit le mode de négociation le plus risqué sur les services (1.b.v), promeut l’agro-industrie, ne remet pas en cause l’opacité des négociations (M), il demande l’inclusion des services financiers (1.b.x) dans l’accord.

Lors du vote en plénière, ce texte doit être modifié en profondeur, ou totalement rejeté par les euro-députés.

Pour la démocratie, le climat, l’emploi, la santé et l’agriculture paysanne, interpellons les euro-députés !

Pourquoi se mobiliser pour un texte non contraignant ?

Même si elle ne peut pas forcer les négociateurs à changer de cap, la résolution Lange est un test important, particulièrement en perspective de la ratification de l’accord EU-Canada (CETA) qui pourrait commencer dès l’automne 2015.

Les positions des partis, des groupes politiques et les positions individuelles des eurodéputés sur des sujets clés tels que l’arbitrage d’investissement, la coopération réglementaire, l’énergie ou les droits de douane agricoles se sont formées et continuent de se former à l’occasion des débats de cette résolution.

Les lobbies d’affaire pro-TAFTA ainsi que la Commission européenne et les États membres font pression sur les eurodéputés afin qu’ils votent un texte soutenant le TAFTA. La voix des citoyens doit également résonner avec un message clair : TAFTA et CETA sont de mauvais accords pour les peuples et la planète. Les électeurs demanderont des comptes si leurs représentants soutiennent ces traités.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 22:30
Imaginons cela ici, à l'Assemblée Nationale et au Gouvernement ......
Imaginons cela ici, à l'Assemblée Nationale et au Gouvernement ......

Déclarations de la Présidente du Parlement Grec, Zoé Konstantopoulos, au sujet des ingérences grossières dans le processus du référendum et la tentative d’en changer la question.

« Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement.

Les représentants d’hier, les co-responsables de la destruction du pays et du peuple, et leurs partenaires nationaux et étrangers, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher l’expression de la volonté populaire.

Pour empêcher ou annuler le référendum.

Et maintenant, puisqu’ils ont échoué dans cette tentative, ils font tout ce qu’ils peuvent pour en modifier le résultat, rendre floue et dénaturer la question très claire, en adressant au peuple un nouveau chantage:

Que soi-disant, si les citoyens disent « non », nous devrons quitter l’Union Européenne ou la zone euro

Que s’ils disent « non », il n’y aura aucune nouvelle négociation

Que si ils disent « non », cela signifiera qu’ils « ne veulent pas d’aide ».

Certains, chefs d’État mais aussi représentants de la Commission et d’autres institutions et organismes, n’hésitent pas à interférer grossièrement dans les affaires internes du pays et à suggérer au peuple ce qu’il doit voter au référendum, en modifiant la vraie question.

Ce qui est important c’est non seulement ce qu’ils disent, mais qui le dit.

Le disent les représentants des gouvernements qui se sont alliés aux gouvernements qui ont détruit le pays et ont fait des échanges avec eux.

Le disent les représentants d’organisations internationales qui ont participé à des programmes catastrophiques qui ont décomposé la société et causé d’indicibles malheurs.

Le disent des dignitaires, qui ont admis s’être trompés dans le cas de la Grèce, encore et encore.

Mais le disent aussi les représentants du système politique corrompu des anciens partis, de la corruption et des combines, ceux qui ont créé une dette illégale, honteuse et insoutenable et qui veulent la mettre sur le dos du peuple, de la jeunesse et des générations futures, sans rendre de comptes.

Le oui ne signifie pas oui à l’Europe.

Il signifie oui à l’ultimatum adressé par la Troïka au gouvernement grec.

Le oui signifie oui aux mémorandums, à la soumission et à la servitude.

Oui à des diminutions supplémentaires des salaires et des retraites,

Oui au chômage et à la précarité de l’emploi,

Il signifie oui à l’abandon de la souveraineté et de la démocratie, au bradage des biens publics, à de lourds impôts sans fin.

Il signifie aussi oui à la dégradation de la Grèce de pays membre à part égale de l’UE en pays paria et en colonie de la dette.

Le non signifie non aux tactiques et pratiques antidémocratiques

Non aux chantages anti-européens et aux ultimatums

Non aux blocages artificiels

Non à l’asphyxie du peuple, avec les banques fermées

Non à l’asservissement d’États-membres par d’autres États-membres

Non à la soumission économique et politique.

Le Gouvernement s’est redressé.

Il n’a pas cédé, il n’a pas capitulé en trahissant la confiance des citoyens.

Le Parlement en 2015 a été à sa hauteur.

Il n’a pas fait loi d’État les mesures qui ont condamné de nombreuses générations à un esclavage mémorandaire.

Pour la première fois le peuple peut réellement décider de son avenir.

Pour la première fois il peut repousser lui-même, par son vote, le dernier chantage.

Pour la première fois, le peuple peut lever la tête et avec son vote, avec le non, secouer le joug des mémorandums.

Qu’il vote et se batte pour sa dignité et son avenir.

Et qu’il défende le seul gouvernement qui lui a fait confiance et lui a rendu le pouvoir qui lui appartient et qu’il défende le Parlement qu’il a lui-même élu et qui lui a rendu le pouvoir qu’il en tire et exerce en sa faveur.

Qu’il ne permette pas le renversement du gouvernement par ceux qui, depuis des mois élaborent des scénarios de déstabilisation et de détournement, pour remettre le pays et le peuple aux forces de la corruption, des combines et de la tromperie, qui ont tirer profit des mémorandums sur le dos de la société.

Et qu’il envoie le message retentissant et optimiste aussi aux autres peuples d’Europe, que la démocratie est l’affaire des hommes et des peuples, non des banques, des banquiers et des marchés.

Les « non » du peuple grec ont, dans l’Histoire, rendus fiers non seulement les Grecs, mais l’humanité toute entière.

Un tel « non » rendra fières les générations futures et défendra la véritable âme de l’Europe, qui ne se base pas sur des ultimatums et des chantages, mais sur une coexistence égalitaire, la démocratie et la solidarité. «

Traduction Frédérique Bouvier

Allocution télévisée prononcée à Athènes le 1er juillet 2015 par le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en prévision du référendum du dimanche 5 juillet.

Grecques, grecs,

Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant de notre histoire, à un moment crucial pour l’avenir de notre pays.

Dimanche, ce n’est pas entre le maintien de notre pays dans l’euro et la sortie de la monnaie unique que nous serons appelés à choisir ― l’appartenance de la Grèce à la zone euro ne peut être contestée par personne ―, mais entre l’acceptation de l’accord proposé par les Institutions et la revendication d’une solution viable ― une revendication renforcée par le verdict des urnes.

Le peuple grec doit savoir que le gouvernement a la ferme intention de parvenir à un accord durable, ouvrant sur l’avenir.

Dès l’annonce de la tenue du référendum, nous avons de fait reçu de meilleures propositions sur la dette et sa nécessaire restructuration que celles que nous avions en mains jusqu’à vendredi. Ces propositions ne sont pas restées lettre morte ; nous avons sans délai adressé aux Institutions nos contre-propositions pour une solution pérenne ; c’est dans ce but que s’est tenue hier une réunion extraordinaire de l’Eurogroupe qui reprendra cet après-midi. Si cette réunion aboutit à un résultat positif, nous ne nous défausserons pas, nous y répondrons sans attendre. Le gouvernement grec demeure en tout état de cause à la table des négociations et y restera jusqu’au bout. Ce gouvernement sera là, lundi, et sortira renforcé de la consultation populaire. Car le verdict du peuple a toujours plus de force que la volonté d’un gouvernement.

Je veux redire que le choix démocratique est au cœur des traditions européennes.

Les peuples européens ont eu recours au référendum à plusieurs moments-clé de leur histoire. Cela a été le cas de la France, notamment, lors du référendum sur la Constitution européenne. Cela a eu lieu en Irlande : le référendum a permis de suspendre l’application du Traité de Lisbonne et a conduit à une renégociation à la faveur de laquelle des termes plus favorables ont été obtenus.

Malheureusement, dans le cas de la Grèce, d’autres poids et d’autres mesures ont été appliqués.

Je n’aurais pour ma part jamais imaginé que l’Europe démocratique refuserait à un peuple le temps et l’espace nécessaires de se prononcer souverainement sur son avenir.

Le leadership exercé par des cercles conservateurs extrêmes a conduit à la décision d’asphyxier les banques grecques, dans un but évident : intimider non seulement le gouvernement mais aussi, désormais, chacun des citoyens de ce pays.

Dans une Europe de la solidarité et du respect mutuel, il est inacceptable que les banques soient fermées pour la seule et unique raison que le gouvernement a décidé de donner la parole au peuple.

Il est inacceptable que des milliers de personnes âgées ― dont les pensions, malgré l’asphyxie financière, ont cependant pu être versées ― se retrouvent ainsi dans la tourmente.

À ces milliers de citoyens, nous devons une explication.

C’est pour protéger vos retraites que nous nous battons depuis des mois, pour défendre votre droit à une retraite digne de ce nom et non à un vulgaire pourboire.

Les propositions que nous avons été sommés de signer auraient entraîné une réduction drastique des pensions de retraite. C’est la raison pour laquelle nous les avons rejetées et c’est pour cela que nous nous trouvons aujourd’hui en butte à des mesures de rétorsion.

Le gouvernement grec a été confronté à un ultimatum, sommé de mettre en œuvre les mêmes politiques et de faire passer l’ensemble des dispositions du mémorandum en attente d’application, sans le moindre volet concernant la dette et le financement.

Cet ultimatum a été rejeté.

Le moyen le plus évident de sortir de cette voie sans issue était d’en appeler au peuple, car la démocratie ne connaît pas d’impasses.

Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui.

Je sais parfaitement qu’en ce moment même les sirènes hurlent à la catastrophe.

Elles vous soumettent au chantage et vous appellent à voter «oui» à toutes les mesures demandées par les créanciers ― des mesures qui ne sont accompagnées d’aucune perspective de sortie de la crise.

Elles vous appellent à dire à votre tour, à l’instar des députés de ces journées parlementaires de sinistre mémoire, «oui» à tout.

Elles vous appellent à vous rallier à eux et à vous faire les complices de la perpétuation des mémorandums.

Le «non», de son côté, n’est pas un simple slogan.

Le «non» est un pas décisif vers un meilleur accord, un accord que nous pourrons signer aussitôt après la consultation de dimanche.

Le «non» reflètera le choix très clair du peuple sur la façon dont il entend vivre dès le jour suivant.

Le «non» ne signifie pas rupture avec l’Europe mais retour à l’Europe des principes.

Voter «non», c’est faire pression en faveur d’un accord économiquement viable qui apportera une solution à la dette au lieu de la faire exploser ; faire pression en faveur d’un accord qui ne sapera pas indéfiniment nos efforts pour redresser la société et l’économie grecques ; faire pression en faveur d’un accord socialement juste transférant sur les possédants les charges qui pesaient jusqu’alors sur les salariés et les retraités.

Un accord qui ramènera à brève échéance le pays sur les marchés internationaux et permettra à la Grèce de s’affranchir du contrôle et de la mise sous tutelle.

Un accord sur des réformes portant un coup définitif à l’enchevêtrement d’intérêts et à la corruption qui alimentent le système politique grec depuis des décennies.

Un accord permettant enfin de répondre à la crise humanitaire, de créer un vaste filet de sûreté pour tous ceux qui se trouvent aujourd’hui en marge, précisément à cause des politiques appliquées dans notre pays au cours de ces longues années de crise.

Grecques, Grecs,

J’ai pleinement conscience des difficultés présentes et je m’engage auprès de vous à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elles ne durent pas.

Certains s’évertuent à lier le résultat de la consultation de dimanche au maintien de la Grèce dans la zone euro ; ils prétendent même que j’ai le projet secret, si le «non» l’emporte, de sortir le pays de l’Union Européenne. Mais ils mentent de façon délibérée.

Ces mensonges nous ont déjà été servis, par les mêmes, au cours de la période précédente, et ceux qui les propagent rendent aujourd’hui un bien mauvais service au peuple et à l’Europe.

Vous n’ignorez pas que je m’étais porté candidat il y a un an, lors des élections européennes, à la présidence de la Commission. J’avais alors eu l’occasion de dire aux Européens qu’un terme devait être mis aux politiques d’austérité, que les mémorandums ne nous permettraient pas de sortir de la crise, que le programme mis en œuvre en Grèce avait échoué, que l’Europe devait cesser de se comporter de manière antidémocratique.

Quelques mois plus tard, en janvier 2015, cette analyse a été validée par le peuple.

Malheureusement, certains s’obstinent en Europe à refuser de le comprendre, de l’admettre.

Ceux qui veulent une Europe cramponnée à des logiques autoritaires, à des logiques de non-respect de la démocratie, ceux qui veulent que l’Europe ne soit qu’une union superficielle au sein de laquelle le FMI ferait office de liant ne proposent aucune véritable vision pour l’Europe. Ce sont des hommes politiques sans audace, incapables de penser en Européens.

À leurs côtés, l’establishment politique grec, après avoir mis le pays en faillite, projette aujourd’hui d’en rejeter la responsabilité sur nous alors que nous nous efforçons d’arrêter cette marche vers la catastrophe.

Ils rêvent de revenir aux affaires comme s’il ne s’était rien passé. Ils s’y préparaient il y a quelques jours encore, croyant que nous accepterions l’ultimatum, et demandaient publiquement la nomination d’un Premier ministre de paille pour l’appliquer ; ils s’y préparent aujourd’hui alors que nous donnons la parole au peuple.

Ils parlent de coup d’État. Mais une consultation démocratique n’est pas un coup d’État ; le coup d’État serait la mise en place d’un gouvernement imposé.

Grecques, Grecs,

Je veux de tout cœur vous remercier de la lucidité et du sang-froid dont vous faites preuve à chaque heure de cette difficile semaine et vous assurer que cette situation ne durera pas longtemps. Elle sera de courte durée. Les salaires et les retraites ne s’évanouiront pas. Les dépôts des citoyens qui ont choisi de ne pas transférer leur argent à l’étranger ne seront pas sacrifiés aux calculs des uns et des autres, ni au chantage.

Je m’engage personnellement à trouver une solution immédiate dès la fin du référendum.

Dans le même temps, je vous appelle à soutenir cet effort de négociation ; je vous appelle à dire «non» à la poursuite de ces mémorandums qui sont en train de détruire l’Europe.

Je vous appelle à répondre par l’affirmative à la perspective d’une solution viable.

À ouvrir une page nouvelle, une page démocratique, pour un meilleur accord.

C’est la responsabilité que nous avons envers nos parents, nos enfants et nous-mêmes, et c’est notre devoir à l’égard de l’Histoire.

Je vous remercie.

http://blogs.mediapart.fr/blog/dimitris-alexakis/020715/un-referendum-pour-l-europe-contre-l-austerite-alexis-tsipras-01072015

source: https://www.youtube.com/watch?v=wlrkjqCiIe0

traduit du grec par Dimitris Alexakis

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 14:27
Ne pas céder sur l'essentiel, la solidarité ...
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